L’événement permettra au public de découvrir les troupes amateurs francophones de la province. Le théâtre communautaire francophone a toujours la cote au Nouveau-Brunswick puisqu’il permet aux artistes d’affirmer leur identité. « Je fais du théâtre depuis que j’ai dans la vingtaine et j’ai 63 ans. Presque chaque année j’ai fait une production ou même deux », exprime Léonard Larocque.

L’homme de Shippagan est metteur en scène pour la troupe de théâtre communautaire LaRoc. Du 11 au 13 mai, il prendra part au Festival de théâtre communautaire en Acadie qui aura lieu dans sa ville d’origine cette année. « Chaque année c’est différent. Ça nous donne la chance de se rencontrer et c’est vraiment quelque chose d’excitant », affirme Léonard Larocque.

Le Nouveau-Brunswick compte 23 troupes de théâtre communautaires acadiennes. Six d’entre elles participent au festival chaque année. « Le fait d’aller sur scène et de se produire en français, c’est une façon de dire que l’on existe. Le même dynamisme n’existe pas du côté des anglophones », explique la directrice générale du Conseil provincial des sociétés culturelles, Marie-Thérèse Landry.

Le théâtre communautaire a une place importante en Acadie. Il donne la chance à des artistes non professionnels de démontrer leur talent. « Quand tu n’es pas dans le milieu artistique et que tu ne fais pas ça professionnellement, mais que tu aimes faire de la scène et que c’était ton rêve quand tu étais jeune, tu as la chance de le faire ici », mentionne la présidente d’honneur du 20e Festival de théâtre communautaire en Acadie, Sandra LeCouteur.

De la formation sera aussi offerte aux participants pendant le festival. « Pour être sur scène, pour savoir comment se tenir pour être capable de porter sa voix le plus loin possible sans avoir besoin de crier (…) Ça prend quelques petites techniques », ajoute Sandra LeCouteur.

Les artistes qui prendront part au 20e Festival de théâtre communautaire en Acadie promettent tout un spectacle. « Le but premier quand tu fais du théâtre, autant communautaire que professionnel, c’est d’avoir du fun. Si tu n’as pas de fun, ça va se transmettre dans la salle et ça ne passera pas », indique Léonard Larocque.