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Le Spikeball de plus en plus populaire à Gaspé

Publié le 20 août 2018 à 15:21, modifié le 27 août 2018 à 16:11

Par: CIMTCHAU

Le Spikeball gagne en popularité un peu partout au Québec. Gaspé ne fait pas exception. Ils sont de plus en plus nombreux à s’échanger une petite balle jaune autour d’un trampoline à la plage Haldimand cet été.

Un trampoline, une balle jaune et quatre joueurs. C’est tout ce qu’il faut pour jouer au Spikeball.

«Ce qui m’a fait tripper sur le Spikeball, c’est vraiment le fait que sur la plage, c’est un jeu où il y a de l’action et des revirements […] Quand je joue, je sais que les gens autour regardent et se disent’  »C’est quoi ça? » Ça capte l’intérêt des gens, mais c’est encore un jeu underground», explique Daniel Fournier, joueur de Spikeball.

Un jeu encore marginal, mais qui ne cesse de gagner en popularité à Gaspé. Vendredi, ils étaient une vingtaine à s’être donné rendez-vous pour jouer quelques parties.

«Ça a parti tout petit il y a 4 ans. Maintenant, on a un groupe d’au moins 130 personnes dedans. Il y a toujours du nouveau monde qui vient jouer», dit Laurie Denis, fondatrice du groupe Spikeball Gaspé sur Facebook.

Le Spikeball s’inspire du volley-ball. Une équipe constituée de deux personnes a droit à trois contacts avant de retourner la balle à l’autre équipe.

«C’est du 2 contre 2. Ce sont des contacts comme au volley-ball. C’est-à-dire tu la touches (la balle), ton coéquipier la refrappe et tu dois transférer l’objet sur le trampoline comme on doit transférer de l’autre côté du filet au volley-ball», mentionne Daniel Fournier.

«Question défensive, c’est du 2 contre 2. Tu te places toujours en face de la personne contre toi, comme si c’était un miroir. Tu la suis toujours. C’est un peu la manière de ne pas te faire avoir durant une partie», explique Antoine P. Germain, joueur de Spikeball.

Le Spikeball peut se jouer autant dans les parcs que dans les gymnases. À Gaspé, c’est la plage Haldimand le terrain de jeu favori.

«C’est certain que quand on peut jouer sur la plage, c’est difficile à battre comme condition. J’ai essayé plusieurs surfaces, mais c’est sûr que le sable, ça demeure ma préférée. On peut se lancer dans le sable et courir partout», raconte Laurie Denis.

La popularité grandissante du jeu pourrait éventuellement mener à la mise en place d’une ligue de Spikeball à Gaspé.

«Je pense qu’on est rendu avec assez de joueurs maintenant pour faire une ligue. C’est toujours dans les cartons. Sûrement qu’on va en parler à la fin de l’été pour voir ce qu’on fait avec ça», ajoute Laurie Denis.

Un 3e tournoi de Spikeball est organisé au début du mois de septembre à Gaspé où les joueurs peuvent s’inscrire dans la catégorie mixte, femme ou homme.