Le phare construit en 1858 et ayant été reconnu comme bâtiment du Patrimoine canadien en 1994 ne serait pas suffisamment considéré par le gouvernement fédéral, selon Patrimoine Gaspésie.

« Le Canada exerce un laxisme en matière de patrimoine, puisqu’il est le seul membre du groupe du G7 à ne pas avoir de loi sur le patrimoine », débute Jean-Marie Fallu, président de Patrimoine Gaspésie.

En 2017, un comité de la Chambre des communes préconisait une loi pour préserver les sites patrimoniaux.

« Des fervents défenseurs du patrimoine comme l’ex-sénateur Serge Loyal, lui il est outré de ça et il avait déploré la situation du phare », ajoute Jean-Marie Fallu.

Patrimoine Gaspésie déplore l’inaction du premier ministre Trudeau et fait appel aux candidats afin que ces derniers s’engagent à ce que des travaux soient exécutés.

« Il y a là un manque de leadership et il faudrait vraiment que les citoyens fassent des pressions, parce qu’on parle de plus en plus d’environnement, et le patrimoine fait partie de l’environnement », selon Jean-Marie Fallu.

La députée sortante se veut rassurante quant à l’importance qu’elle accorde au monument.

« Je veux rassurer les gens et leur dire écoutez, le phare a toujours été important pour moi d’ailleurs je travaille avec Pêches et Océans depuis 2015 pour faire en sorte de pouvoir réinvestir sur phare de Cap-des-Rosiers », précise Diane Lebouthillier.

Le candidat bloquiste considère le dossier important, mais ne prend pas d’engagement formel.

« C’est que le phare soit donné d’un ministère à l’autre vers parcs Canada, un peu comme le phare de Pointe-au-Père, pour qu’il soit remis à niveau », suggère Guy Bernatchez, candidat bloquiste.

Son adversaire conservateur voudrait lui aussi que le phare soit rénové.

« Parce qu’il y’a énormément de visiteurs qui visitent ce phare-là, et je voudrais que ce soit réglé une fois pour toutes », termine Jean-Pierre Pigeon, le candidat conservateur.