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Le parcours sinueux de Pier-Olivier Grandmaison

Publié le 27 décembre 2018 à 18:30, modifié le 27 décembre 2018 à 17:14

Par: CIMTCHAU

L’attaquant des 3L, Pier-Olivier Grandmaison a eu un parcours de hockeyeur semé d’embûches. Le trifluvien ne l’a pas eu facile alors qu’il a évolué dans quatre circuits différents entre 15 et 18 ans. Grandmaison a tout de même été en mesure de connaître une belle carrière. Elle lui a appris l’importance de persévérer dans la vie.

Pier-Olivier Grandmaison a vécu plusieurs déceptions sur le plan hockey au cours de sa carrière. L’athlète de Trois-Rivières a été coupé à son premier camp midget AAA, en plus d’être ignoré au repêchage de la LHJMQ l’année suivante. À 17 ans, Grandmaison est resté au niveau midget AAA ce qui lui a permis d’attirer l’attention de l’Armada de Blainville Boisbriand.

«Je suis quelqu’un de persévérant, quand je veux quelque chose je travaille fort pour que j’obtienne mon but. Oui c’est au hockey, mais c’est aussi dans la vie de tous les jours, où je pense que c’est important de toujours travailler», a expliqué l’attaquant des 3L.

Il s’est cependant retrouvé à faire la navette entre la LHJMQ et le junior AAA. Après s’être finalement établi à temps plein  avec l’Armada, Grandmaison a subi une déchirure à l’aine, ce qui lui a fait perdre son poste.

«À 20 ans je suis retourné junior AAA et comme je dis rien n’arrive pour rien, c’est ça qui m’a permis de m’ouvrir les portes et d’aller jouer en France», a souligné Grandmaison.

Après une brillante saison de 89 points à 20 ans, l’ailier a disputé les trois dernières saisons en France chez les pros.

«Je n’ai aucun regret, les dernières années en Europe c’était juste incroyable. Je recommencerais et je ne suis même pas sûr que ce soit pareil, c’était juste parfait», a ajouté l’ancien des Estacades de Trois-Rivières.