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Le Parc maritime de la Pointe de Rivière-du-Loup pourra aller de l’avant

Publié le 29 avril 2019 à 11:47, modifié le 29 avril 2019 à 17:06

Par: CIMTCHAU

La Ville de Rivière-du-Loup a franchi une étape importante vers la concrétisation du Parc maritime de la Pointe. Le permis d’occupation du terrain où sera érigée l’infrastructure a été signé avec le ministère des Transports.

La Ville et le député de Rivière-du-Loup, Denis Tardif, ont fait l’annonce de la signature ce matin à l’hôtel de ville de Rivière-du-Loup. Cette entente retardait depuis plusieurs années le début des travaux.

La Ville ira en appel d’offres et prévoit le début des travaux pour 2020. Le bâtiment terrestre offrira des espaces communs pour la population comme des aires de jeux, de promenade et de pique-nique, en plus de contenir un volet muséal qui racontera l’histoire maritime de la région. De plus, la construction hébergera certains organismes du secteur comme la Société des traversiers du Québec, le Club nautique, la Corporation du Carrefour maritime, les croisières AML, Duvetnor et la Première Nation Malécite de Viger.

Sylvie Vignet souhaite développer plus d’attraits touristiques à Rivière-du-Loup avec ce projet. «On va pouvoir créer des forfaits avec nos hôteliers, on va pouvoir créer beaucoup de choses qu’on ne se permettait pas de faire», ajoute-t-elle. Chaque année, près de 200 000 personnes circulent à cet endroit. Au coût de 11,3M$, la Ville devra assumer 4,6M$ des coûts.

Finir le terrestre avant de commencer le maritime

Si les travaux terrestres peuvent débuter, la partie maritime des travaux devra attendre. Certains points comme l’aménagement du bassin de la marina sont encore à travailler. «On va travailler le terrestre, on va terminer le terrestre et après on entame le maritime», explique Sylvie Vignet.

De plus, la Corporation du Carrefour maritime doit jongler avec les contraintes de Pêches et Océans Canada. La Corporation devra utiliser une nouvelle méthode de dragage pour le secteur de la marina, ce qui crée un sentiment de craintes du côté de Pêches et Océans selon William Grenier, co-gestionnaire à la Corporation du Carrefour maritime. «Pour Pêches et Océans, c’est une nouvelle façon de fonctionner. Eux sont quand même frileux. Ils doivent prendre certaines précautions pour la protection du béluga», de dire William Grenier. «Il faut s’assurer que les paramètres des différents ministères soient respectés et en même temps que financièrement et logistiquement le projet peut être réalisé durant les périodes qui nous sont allouées», ajoute-t-il. Selon lui, le scénario idéal serait d’obtenir les autorisations d’ici la fin de l’été, mais William Grenier ne se donne pas d’échéancier dans ce dossier.