Fini le temps où le Parc des Hautes-Gorges fermait le 1^er novembre. Pour la toute première fois, il est ouvert à l’année, avec en hiver, son concept de la Vallée des glaces.

«On est vraiment fier de ce qu’on a accompli. Le paysage, vous l’avez constaté aujourd’hui, c’est magnifique. Ça parle de soi. Ce territoire méritait d’être connu», est d’avis le directeur du parc, Daniel Groleau.

Une foule d’activités est offerte durant la saison hivernale ce qui rejoint autant les familles que les plus sportifs.

«On peut faire du ski hok, on peut faire du vélo à pneus surdimensionnés, les gens connaissent ça sous le terme « fatbike ». On a une navette des glaces. Il y a une patinoire, un anneau, tout près du barrage, au pied de l’Acropole des draveurs. Il y a de la glissade sur tubes. On a dix chalets échos, qui sont dans le secteur du cran», énumère Daniel Groleau.

L’une des activités coups de cœur est sans contredit celle de se promener sur la Rivière Malbaie. Et ne vous inquiétez pas, l’équipe vérifie régulièrement qu’il y ait assez épais de glace sur tous le parcours.

«C’est un sentier nautique l’été, donc canoë, kayak, mais là, on le parcours en fatbike, en raquettes, en crampons. La rivière est tout à fait sécuritaire. On a jamais moins que 55 centimètres de glace et il y a des endroits où il n’y a pas d’accumulations de neige, parce qu’il vente, donc on est vraiment sur la glace noire. C’est assez spectaculaire, en même temps intimidant», avoue le directeur.

Déjà, les clients sont au rendez-vous.

«Les gens ont très bien répondu durant la période des Fêtes. On a une cible entre 5000 et 8000 visiteurs. J’ai bonne espoir d’abattre cette cible dès la première année et après ça, on verra. C’est un territoire qui va gagner à être connu», mentionne Daniel Groleau.

L’ouverture à l’année du Parc des Hautes-Gorges a nécessité plus de 10 millions de dollars d’investissement, dont une partie a servi à l’électrification du site.

«C’est une toute nouvelle façon d’opérer. On opérait sur des génératrices avant. On n’aurait pas pu passer l’hiver sur des génératrices.»

Le projet permet à huit personnes d’avoir désormais un emploi à l’année.