Le pont séparant les communautés de Shippagan et Lamèque nécessite des réparations immédiates depuis 2008. Une étude réalisée par une firme indépendante à l’époque a constaté l’étendue de la situation préoccupante de la structure, qui a été inaugurée en 1959. Pour le moment, aucune discussion ni décision n’est à l’horaire avec la ministre du Transport de l’Infrastructure.

« La frustration n’est pas en raison qu’un processus a été débuté, mais elle vient parce que  le dossier n’avance pas et ils le fassent patienter encore » a expliqué le maire de Lamèque, Jules Haché.

« À quoi ressemblerait un nouveau pont ? À quoi ressemblerait le processus du tracé, il n’y a aucun élément de réponse à ce niveau » a ajouté le maire suppléant de Shippagan Kassim Doumbia.

Le maire de Lamèque invite la ministre Jill Green à se déplacer pour constater l’étendue du problème.

« Elle a dit, si le pont n’était pas en bon état on le fermerait. C’est facile à dire de Fredericton. Ce n’est pas un coin de rue où ce que l’on peut faire un contour. »

Jules Haché relate que le dossier était sur la table du ministère lorsque l’ex-député Robert Gauvin siégeait avec les Conservateurs. Depuis l’élection à l’automne, la situation semble avoir changé.

« On a changé de ministre depuis la dernière élection, donc c’est des façons de recommencer à zéro et de faire traîner les affaires et de jouer un peu avec la patience des gens. »

Environ 8000 personnes en moyenne circulent sur l’infrastructure au cours d’une semaine.

« C’est un moyen de transport que les gens utilisent pour justement vaguer à leurs occupations quotidiennes. Donc, tout cela mis ensemble démontre vraiment le réel besoin » a laissé savoir Kassim Doumbia.

Le comité chargé du projet du pont nous a révélé qu’un ultimatum avait été envoyé à la ministre. Elle aurait jusqu’à demain (mercredi) pour prendre sa décision.