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Le Nouveau-Brunswick fonctionnera au ralenti

Publié le 27 septembre 2018 à 16:10, modifié le 27 septembre 2018 à 16:28

Par: CIMTCHAU

En attendant qu’un parti obtienne le pouvoir au Nouveau-Brunswick, la province risque de fonctionner au ralenti. Blaine Higgs a rencontré ce matin la lieutenante gouverneure. Le chef progressiste-conservateur a eu la confirmation qu’il pourra tenter de gouverner si Brian Gallant n’obtient pas l’appui de la majorité de la chambre.

À quel moment les élus seront-ils convoqués en chambre? Brian Gallant promet que ce sera avant la fin de l’année. Selon Blaine Higgs, la lieutenante gouverneure souhaiterait que ce soit le plus tôt possible. Peu importe le scénario, la province fonctionnera au ralenti d’ici là. «Ça retarde le processus de toute sortes de projets qui sont en branle, on a toujours un gouvernement de toute évidence, mais ce n’est pas un gouvernement qui est opérationnel et légitimé», affirme le maire d’Edmundston, Cyrille Simard.

Les anciens ministres demeurent en poste, mais ils ont des pouvoirs limités tant qu’un parti n’obtient pas la confiance de la chambre. «Il y a des fonctionnaires qui vont continuer de travailler, on s’entend qu’à partir du moment qu’il n’y a pas de cabinet qui se réunit et tout cela les décisions exécutives ne sont pas mises en branle à la même vitesse que normalement», Cyrille Simard.

Le dernier budget du gouvernement Gallant a fait passer la perspective économique de la province de stable à négative. Les prochaines prévisions budgétaires seront décisives pour la côte de crédit. La situation actuelle risque de retarder la publication du budget.

Le milieu économique est également impatient de savoir à quoi s’en tenir. «Il y a des dossiers qui sont en suspens d’un point de vue économique, on a qu’à penser aux cotisations de Travail sécuritaire NB qui vont connaître une augmentation l’an prochain et on attend de voir du gouvernement qui sera élu quelle mesure législative sera prise», dit le PDG  du Conseil économique du NB.

Cette lutte pour le pouvoir est toutefois loin d’intéresser les électeurs. «Je ne suis pas en amour avec la politique. Que ce soit un ou l’autre je sais que demain matin on travaille et qu’on continue la vie pareille», affirme une citoyenne.

Blaine Higgs rencontre la Lieutenante gouverneure

Blaine Higgs a rencontré ce matin la lieutenante-gouverneure du Nouveau-Brunswick.  Le chef du parti progressiste-conservateur a eu la confirmation qu’il pourra tenter de gouverner si Brian Gallant n’obtient pas l’appui de la majorité de la chambre.

Le chef du PCNB reste convaincu que le premier ministre doit admettre sa défaite. Il  continue de dire que puisque son parti a obtenu plus de siège, il doit gouverner. Dans l’éventualité où il présente un discours du trône, il n’a pas l’intention de former un gouvernement de coalition. Selon lui, les Néo-Brunswickois on envoyé un message clair, ils veulent que les partis collaborent. Il risque d’y avoir des dépouillements judiciaires, mais avec les boîtes de scrutin électroniques la marge d’erreur avait été très faible en 2014.

Le Parti vert a quant à lui entrepris des discussion avec les progressiste-conservateurs et les libéraux.  «Nous tenons à rassurer les gens du Nouveau-Brunswick. Nous allons prendre le temps qu’il faut pour faire en sorte que, peu importe l’entente qui sera prise avec l’un ou l’autre des deux grands partis, ce sera fait dans l’intérêt des gens du Nouveau-Brunswick », assure le chef du parti David Coon.

Avec une province aussi divisée, la possibilité de réformer le mode de scrutin risque de revenir sur la table au cours des prochains mois.