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Nouvelles

Année électorale au Nouveau-Brunswick

Publié le 3 janvier 2018 à 15:42, modifié le 3 janvier 2018 à 17:30

Par: CIMTCHAU

2018 sera une année électorale au Nouveau-Brunswick. Les libéraux tenteront d’obtenir un deuxième mandat à l’automne. L’heure sera au bilan pour le parti à l’occasion de la dernière session parlementaire de la présente législature.

À quelques mois des prochaines élections, le ton risque de monter d’un cran à l’Assemblée législative. Les libéraux de Brian Gallant auront à défendre leur bilan.

«Si on regarde au point de vue du développement économique, beaucoup de promesses ont été faites par le premier ministre. Si on regarde dans notre région est-ce qu’on est mieux qu’on était?»,mentionne la députée du parti progressiste-conservateur, Edmundston-Madawaska-Centre, Madeleine Dubé.

«On a investi en santé, en éducation et dans la création d’emplois et je pense que les résultats de cela vont se voir de plus en plus», souligne la députée-ministre, Francine Landry.

En vigueur depuis peu, la privatisation des soins extramuraux risque de retenir l’attention. «C’est certainement une bonne chose qu’on ait signé cette entente et on verra dans les prochains mois, dans les prochaines années justement une amélioration du service au niveau de Medavie», affirme Mme Landry.

La province complétera en 2018 ses lois sur la légalisation du Cannabis. Le prochain budget pourrait comporter plusieurs investissements. «Le taux d’endettement a extrêmement augmenté et on s’attend à un budget électoral, c’est pour cela qu’il ne sera pas balancé le budget, commente Mme Dubé. On peut s’attendre à une augmentation de la dette encore.»

Selon les sondages les libéraux sont toujours en tête avec 47% des intentions de vote. Les critiques restent nombreuses.

«Ils ne pensent pas aux vieux beaucoup, aux personnes âgées, ça c’est oublié, aux prochaines élections on va y penser», partage un citoyen

«Si le gouvernement en place continue de faire ce qu’il faisait avant on est sur la bonne piste. Il y a des défis c’est sûr», confie un passant.

«Ce sont les mêmes [défis] que les libéraux, c’est de trouver les bons candidats dans les différentes régions, mais je peux vous dire qu’on est très enthousiaste.»

Alors que les candidatures de Chuck Chiasson et Francine Landry sont confirmés pour les libéraux, chez les conservateurs Madeleine Dubé dit être toujours en réflexion.