Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Le Mousse Café devra payer l’amende de 1500$

Publié le 16 avril 2018 à 16:07, modifié le 16 avril 2018 à 16:09

Par: CIMTCHAU

En 2017, le Mousse Café à Baie-Saint-Paul, avait appris à la dure que leur idée ludique pour se faire de la publicité sur le trottoir devant leur commerce, à la peinture, était illégale. Et ils n’ont finalement pas réussi à se sauver de l’amende de 1500$.

C’est une histoire qui avait fait énormément réagir sur les réseaux sociaux à l’automne dernier. La jeune coopérative Mousse Café a tenté de contester l’amende reçue, mais en vain.

«Nous on a fait ça de façon super naïve. On s’était dit ‘on va trouver une autre façon d’attirer les gens’. Mauvaise idée. Ce qu’on a plaidé c’était l’erreur qui était commise de bonne foi. On a passé en cour municipale et finalement, ils ont confirmé l’amende», explique la présidente de la Coopérative, Marilyn Tremblay.

«Il n’y a aucun commerce qui peut faire ça. C’est interdit. On est dans la propriété publique. En tout, dans Baie-Saint-Paul, on a environ 400 commerces. Si l’ensemble des commerces commencent à afficher sur la voie publique, ça va devenir le capharnaüm», image la directrice de l’urbanisme de la Ville de Baie-Saint-Paul, Diane Lemire.

Le Mousse Café était persuadé qu’il était dans le droit de le faire, comme certains événements utilisent ce moyen de publicité.

«Des événements culturels peuvent avoir une autorisation spéciale par le conseil. Si on prend l’exemple du Festif!, ils peuvent s’afficher une semaine avant, une semaine après. C’est un événement qui a amené 30 000 personnes l’été passé donc une réelle vache à lait pour nos commerçants», mentionne Diane Lemire.

Le Mousse Café a trouvé une façon plutôt originale d’amasser les fonds nécessaires pour rembourser leur dette, en créant le cupcake amande salée.»

«On dit quand la vie t’envoie des citrons, fais de la limonade, nous quand la vie nous envoie des amendes salées, fais des cupcakes. Ceux qui ont envie de donner un petit coup de pouce peuvent le faire un cupcake à la fois.»

L’équipe est loin de se laisser décourager par cette mésaventure.

«Ça s’est produit quelques mois après notre ouverture. On n’avait certainement pas toutes les connaissances des règlements en place. Mais maintenant on apprend de ça. C’est certain que c’est une petite difficulté en ce moment qui va s’étaler sur quelques mois. Il va falloir faire des choix entre certains achats d’inventaire ou de placements de publicités», avoue Marilyn Tremblay.

Cet été, pour tenter d’attirer des clients, ils installeront une terrasse extérieure mobile. Chose certaine, ils ont vérifié qu’ils étaient dans le droit de le faire, pour éviter de se faire prendre à nouveau.