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Le maintien des trajets d’autobus inquiète

Publié le 30 mai 2018 à 15:19, modifié le 31 mai 2018 à 10:01

Par: CIMTCHAU

Chaque année des parents de la région d’Edmundston craignent de perdre l’autobus qui transporte leurs enfants à l’école chaque jour. C’est qu’ils demeurent à moins d’un kilomètre de l’établissement d’enseignement.

Comme plusieurs parents, Jessica Bossé craint que ses enfants ne puissent plus prendre l’autobus l’an prochain. «Elle m’a dit que la décision était prise que l’arrêt d’autobus serait coupé», raconte-t-elle.

La politique du District scolaire francophone du Nord-Ouest prévoit un transport pour les élèves qui demeurent à plus d’un kilomètre de l’école.  À l’intérieur de ce rayon, divers raisons peuvent justifier l’ajout d’un arrêt. «Il y en a pour des raisons comme des élèves qui ont des besoins spécifiques, des handicaps. Ça peut être des endroits où la démographie nous donne une circulation qui est un peu plus dangereuse», affirme le directeur général du DSFNO Luc Caron.

 

Il arrive que le district autorise des enfants, qui n’auraient pas droit au transport scolaire, à embarquer dans un autobus qui s’arrête près de chez eux. «Notre générosité peut nous jouer des tours parce que si cet enfant à besoins là déménage, l’arrêt d’autobus qui était là initialement ne sera plus là», ajoute M. Caron.

Les parents qui profitent de ce privilège s’imaginent mal le perdre. «Je ne peux pas laisser mon enfant de cinq ans aller tout seul dans le chemin. Je peux peut être allé le mener, mais ce n’est pas tous les matins. Je ne peux pas parce que je travaille», explique Conrad Lepage.

«Il faut marcher avec les enfants à tous les matins. Moi je n’ai pas de voiture, je suis à pieds. Je ne me vois pas appeler le taxi à tous les matins pour apporter les enfants. Les autobus c’est pour cela», mentionne Mme Bossé.

«Si je me limitais aux normes provinciales actuelles, on n’offrirait pas de service de transport pour nos élèves en dedans de 2.4 km. Ça c’est la norme provinciale actuelle»– Luc Caron, Directeur général, DSFNO

Rien de décidé

Au district scolaire aucune décision n’a été prise en ce qui concerne les trajets d’autobus pour l’année scolaire à venir.  On nous assure que l’intention n’est pas de réduire le nombre d’autobus. «Il n’y a pas d’objectif en tête de dire en partant, on réduit notre nombre d’autobus, pas du tout», assure Luc Caron.

Les nombreux déménagements qui ont lieux chaque été font en sorte que les arrêts seront seulement dévoilés à la fin août.