Par les années passées, de grandes marches étaient organisées pour ramasser les déchets près de la route 132, cette année le Comité vert a décidé de voir plus grand. En plus de l’Association des Véhicules Électriques du Québec qui proposait des essais routiers pour les citoyens lors de cette journée, plusieurs kiosques étaient ouverts pour l’événement.

«Cette année on a une collaboration plus étroite avec la Ville et entre nous deux on a décidé pourquoi ne pas faire quelque chose de plus? Donc on a inclus la marche comme première activité pour l’après-midi, mais on voulait faire les kiosques afin que des groupes locaux puissent parler de leurs efforts écologiques», mentionne le porte-parole du Comité vert, Greg Leblanc.

Parmi les exposants, certains commerces étaient sur place pour parler des initiatives vertes qu’ils ont entreprises depuis leur création. C’est le cas de la Chope-sur-Mer qui offre depuis deux semaines des jujubes dans des contenants réutilisables. Elle met de l’avant d’autres initiatives.

«On n’utilise aucun sac plastique, on réutilise aussi beaucoup les boîtes pour que les gens transportent les bières. Sinon depuis la dernière année, on a rentré différents produits cosmétiques qui sont écologiques»,ajoute la copropriétaire de la Chope-sur-Mer, Jacinthe Déziel.

De son côté, la Mie Véritable a décidé d’embarquer à partir de juin dans le projet de La tasse initié par l’Éco-quartier de Villeray à Montréal. Il vise à trouver une alternative aux gobelets jetables par un système d’échange de tasses dans les cafés participants.

«On va dans un commerce qui a rejoint le réseau, on donne 5$ et on récupère un gobelet. Une fois qu’on a ce gobelet, on le possède jusqu’à ce qu’on veuille soit le rendre et qu’on nous rendre le 5$, soit l’échanger avec un gobelet propre. Très pratique quand on a un gobelet sale le matin qu’on a oublié de laver, on le rend et on nous en donne un propre»,mentionne le représentant de la boulangerie la Mie Véritable, Fabien Roumieu.

Un kiosque abordait aussi l’écoanxiété, une profonde angoisse face aux changements climatiques qui est vécue surtout par les jeunes.

«Quand il y a une prise de conscience de la situation climatique dans laquelle on est. Ils se rendent compte que leur avenir est en jeu. Souvent ça vient avec une détresse psychologique qui peut être profonde», explique une citoyenne engagée, Lysandre Boudreau.