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Le géoparc de Charlevoix dès cet été

Publié le 3 mai 2021 à 15:00, modifié le 3 mai 2021 à 17:44

Par: CIMTCHAU

Le géoparc débute cet été dans Charlevoix, une expérience éducative et touristique où les gens pourront apprendre sur l’histoire géologique unique de la région. C’est la première étape avant l’obtention désirée du sceau UNESCO.

Le discours des touristes est unanime: le paysage de Charlevoix est à couper le souffle. Et cet été, ils pourront découvrir ce qui se cache derrière ces montagnes, les secrets géologiques. Un de promoteur du géoparc explique que l’impact d’une météorite a créé les multiples reliefs de la région, sur 54 kilomètres de diamètre.

 « C’est vraiment le fait qu’elle a été frappée par une météorite, il y a environ 400 millions d’année, et elle a sculpté le paysage. C’est ce que nous on veut mettre en valeur » précise Jean-Michel Gastonguay, promoteur.

Les gens exploreront un parcours géologique lors d’activités touristiques ou en consultant le site Internet du géoparc. Le projet débute avec une dizaine de partenaires. L’autre promoteur, Pierre-Alexis Lapointe, ajoute que «la population va graduellement entendre parler du géoparc » au cours de la saison estivale.

D’ailleurs, ils s’occuperont de former les employés des partenaires afin qu’ils puissent ajouter un volet éducatif aux visites touristiques. La préfète de la MRC Charlevoix-Est, Odile Comeau, se réjouit du projet :

 « Ça, c’est une façon d’améliorer l’offre touristique, puis attirer et mettre en valeur notre patrimoine ».

Cette première saison estivale leur permettra de créer un dossier étoffé en vue d’obtenir le sceau UNESCO. Les promoteurs visent 2024

« Au niveau touristique, entre autres, les pays européens valorisent énormément la labélisation UNESCO », mentionne Pierre-Alexis Lapointe.

« La raison pour laquelle que nous on veut le faire pour Charlevoix, c’est que c’est que ce serait le premier géoparc mondial Unesco dans un cratère d’impact météoritique » ajoute Jean-Michel Gastonguay.

Après plusieurs années à rêver à ce projet, les deux professeurs du Centre d’études collégiale en Charlevoix en voient enfin le relief. Les défis demeurent nombreux, dont celui du financement, pour assurer la pérennité. D’ailleurs, le Centre d’études a été d’une grande aide dans l’élaboration de cette première étape.