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Le débat du pont sur le Saguenay relancé par Philippe Couillard

Publié le 1 septembre 2017 à 14:36, modifié le 12 septembre 2017 à 21:55

Par: CIMTCHAU

Le débat sur la construction d’un pont sur la rivière Saguenay a une fois de plus été relancé dernièrement. Le premier ministre Philippe Couillard a promis un bureau de projet pour étudier le dossier. Un sujet qui divise les maires.

Une promesse qui a permis toutefois à plusieurs de rêver à nouveau. «C’est le premier geste concret qu’on entendait sur ce projet. D’avoir un pont, c’est le levier économique par excellence. C’est la porte d’entrée qui va venir supporter le développement économique de l’ensemble de la région. Ça peut supposer l’installation d’entreprises sur notre territoire», imagine la mairesse de Forestville, Micheline Anctil. «Ce serait une attraction sur le Saguenay. Un pont tout illuminé… beaucoup de monde voudrait le voir», concède le maire de Baie-Sainte-Catherine, Donald Kenny.

Mais cette idée est loin de faire l’unanimité. «Quelle industrie voulez-vous qui se fasse ici ? On est dans les côtes, on n’a pas de chemin de fer, rien. Je ne suis aucunement optimiste qu’il va y avoir ça. Depuis 2009 que je suis ici et ça fait depuis 2009 qu’ils en parlent. Ils vont en parler encore dans 20 ans et ça ne sera pas fait. Moi les traversiers, c’est parfait. Et avant, on va commencer à faire des routes, qu’on soit capable de traverser quand on part de quelque part», martèle le maire de Tadoussac, Hugues Tremblay.

Et lors de cette étude, ce qui sera entre autre considéré, et qui inquiète certains maires, c’est que la traverse Baie-Sainte-Catherine-Tadoussac permet d’employer 130 travailleurs.

«Beaucoup de citoyens de Baie-Sainte-Catherine ont gagné leur vie dessus. On en a d’autres qui gagnent leur vie. Un pont, qu’est-ce qu’ils font ces personnes ? On les perd. Et Baie-Sainte-Catherine est en décroissance», remarque Donald Kenny.

Impossible pour l’instant de savoir quand le bureau ouvrira et quel ministère s’en occupera. Pendant ce temps, on se rappelle que le projet de construction des deux nouveaux traversiers a deux ans de retard. Et le coût du projet a doublé, passant de 125 à 250 millions de dollars.