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Le comité du pont Lamèque-Shippagan s’impatiente

Publié le 6 mai 2021 à 16:44, modifié le 6 mai 2021 à 16:44

Par: CIMTCHAU

Le comité du pont Lamèque-Shippagan commence à s’impatienter. Les membres déplorent le mutisme de la ministre des Transports.

Le dossier de la construction d’un nouveau pont entre Shippagan et Lamèque ne date pas d’hier. La structure inaugurée en 1959 est jugée sécuritaire par la ministre Jill Green. Cependant, un accident s’est produit le mois dernier, définissant le besoin criant d’un nouveau pont.

« On ne croit pas que c’est la vérité parce qu’encore tout récemment, il y a un accident. Le tablier est resté surélevé » indique Sébastien Haché, président du comité du pont Lamèque-Shippagan.

Le président du comité mentionne que la dernière rencontre avec la ministre des Transports date de novembre dernier.

« On a fait appel à toutes les municipalités touchées par le pont, leur demandant d’entrer en contact avec le ministère des Transports et de l’Infrastructure et de partager leur mécontentement » déplore Sébastien Haché.

Sébastien Haché fait désormais appel aux élus de la région pour faire avancer le dossier. Il a d’ailleurs l’appui du maire de Lamèque qui milite pour ce projet depuis des années.

« Des lettres, des appels, ça ne fonctionne pas, ça fait qu’il va falloir passer à méthodes un peu plus agressives » ajoute-t-il.

« Il va falloir que l’ensemble de la population commence à réagir parce que le travail que le comité du pont fait est exceptionnel, mais un moment donné, il y a une limite à leur capacité » précise le maire de Lamèque.

D’ailleurs, la ministre des Transports et de l’Infrastructure a laissé savoir qu’elle prépare une étude économique dans ce dossier. Jules Haché souhaite que ce rapport soit rendu public.

« On ne sait pas exactement quels sont les objectifs de cette étude et elle ne le partage pas non plus. Donc, c’est sûr qu’on aimerait connaître les objectifs et on aimerait connaître aussi le rapport. »

Les deux hommes affirment que la ministre Green avait accepté de se rendre sur place l’automne dernier, mais les restrictions sanitaires ont empêché sa visite. Ils souhaitent maintenant qu’elle tienne parole et constate l’état de la structure.