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Le CISSS du Bas-Saint-Laurent accusé d’intimidation

Publié le 27 avril 2018 à 14:51, modifié le 27 avril 2018 à 16:30

Par: CIMTCHAU

La chaleur continue de monter sur la direction du CISSS du Bas-Saint-Laurent. Après que l’APTS ait dénoncé cette semaine un climat d’omerta au sein de l’organisation, voilà que la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec accuse le CISSS d’intimidation. La visite de la présidente de la FIQ aurait dérangé la direction.

De passage au Bas-Saint-Laurent pour annoncer le projet pilote de ratios professionnelles en soins/patients à Rivière-du-Loup, la présidente de la FIQ, Nancy Bédard, a visité quelques installations dont l’hôpital de Notre-Dame-du-Lac, vendredi matin. Suite à sa visite, un représentant syndical aurait reçu un appel de la direction du CISSS «La personne qui m’accompagnait a fait l’objet de menaces de représailles parce qu’elle ne m’a pas attaché à ma chaise et m’a laissé aller faire un tour sur les étages, dénonce Nancy Bédard. Jamais une situation pareille ne s’est produite ailleurs. Dans les autres régions, je suis toujours bien accueillie.»

«Juste de dire un petit bonjour à mon monde, on menace de représailles. Alors moi je pense qu’on est dans quelque chose d’assez particulier dans la région ici. On est plus que sous la loi d’omerta, on veut cacher des choses, je ne sais pas ce qu’on veut faire mais ça pose énormément de questions.» – Nancy Bédard, présidente de la FIQ

Questionnée à ce sujet par CIMT, la porte-parole du CISSS réfute les accusations d’intimidation portées à l’égard de l’organisation. Elle indique qu’une entente écrire autorisait le syndicat a utiliser les aires communes pour rencontrer ses membres et interdisait la visite des étages où des soins sont donnés aux patients. Cette consigne aurait été enfreinte. Néanmoins, le CISSS assure qu’aucune mesure disciplinaire ne sera entreprise contre les représentants syndicaux.

Négociations difficiles

En conférence de presse à Rivière-du-Loup, la FIQ a dénoncé la proposition patronale du CISSS du Bas-Saint-Laurent, qui exigerait plus de mobilité et de disponibilité aux infirmières «déjà à bout de souffle». Selon le syndicat, le CISSS demande aux employés de pouvoir se déplacer dans un rayon de 70 kilomètres pour combler les besoins. Les demandes patronales «sont en totale contradiction avec le projet professionnelles/patients mis en place et négocié avec le ministre de la Santé pour donner un meilleur service aux patients», dit Mme. Bédard.