Le changement d’heure déséquilibre le quotidien de plusieurs, et met à l’épreuve leur horloge biologique. En plus d’être un des facteurs de la dépression saisonnière, il accentuerait de 16 % le risque d’accident de la route en automne selon la société d’assurance automobile de la Colombie-Britannique. Le risque de faire une crise cardiaque durant la semaine qui suit un changement d’heure serait aussi augmenté de 25% selon le Collège Américaine de la cardiologie.

Les individus qui sont les plus affectés sont les nourrissons, les adolescents et les personnes âgées. Les enfants en bas âge sont aussi victimes de ce bouleversement d’horaire. «Un enfant avec son heure qui peut être changé de son habitude peut devenir plus grognon au moment il y a faim, avoir la mèche courte,de la fatigue et un petit peu moins de patience.C’est vraiment le rôle de l’adulte autour de lui de déceler ses signes là pour être capable de l’aider à mieux vivre avec ce changement d’heure.» mentionne l’éducatrice au CPE de la Baie, Shannon Williamsson.

Le manque de sommeil coûte au Canada plus de 21 milliards de dollars en perte de productivité. Selon les chiffres recueillis auprès de la Société canadienne du sommeil, 25 % de la population souffre de troubles importants du sommeil. Au moins une personne sur quatre présentes des symptômes d’insomnie occasionnels, et plus d’une personne sur dix en souffre de façon chronique.

Le Canada fait partie des 75 pays à reculer l’heure sur la planète. Même s’il y a une tendance croissante vers l’abandon de cette pratique, l’aiguille de l’horloge n’a pas fini d’être altérée puisque les projets de loi déposés n’ont pas encore été adoptés.