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Nouvelles

Le cas de Kelly-Ann et Maël saisi par la Cour supérieure

Publié le 17 janvier 2019 à 12:49, modifié le 17 janvier 2019 à 13:10

Par: CIMTCHAU

Kelly-Ann et Maël Thibault

La cause de la famille Thibault de Saint-Antonin, qui se bat depuis l’été dernier contre le changement d’école de ses deux enfants handicapés, sera tranchée par les tribunaux.

Le dossier a été saisi par la Cour supérieure en début de semaine au Palais de Justice de Rivière-du-Loup.

Josée Tardif et Stéphane Thibault ont déposé un pourvoi en contrôle judiciaire. Cette procédure sert notamment à réviser ou annuler une décision prise par un organisme qui relève de la compétence du Parlement du Québec. Dans ce cas-ci, il s’agit de la Commission scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup.

Après deux jours d’interrogatoires et de plaidoiries, la cause a été prise en délibéré. Le juge Jean-François Émond doit rendre sa décision d’ici un mois.

Les deux enfants sont atteints du syndrome de Joubert, une maladie génétique causant des difficultés motrices. Kelly-Ann, 10 ans, et Maël, 9 ans, ont été transférés d’une classe régulière à l’école Lanouette, à Saint-Antonin, vers une classe en adaptation scolaire à l’école La Croisée, à Rivière-du-Loup.

Un débat sur le bien-être des enfants

Ce procès survient après plusieurs tentatives infructueuses de la part du couple pour renverser la décision de la commission scolaire.

La famille Thibault a en effet tenté à plusieurs reprises de convaincre la commission scolaire de faire marche arrière, plaidant avoir trouvé « une formule gagnante pour [leurs] enfants à l’école Lanouette ». Dans leur lutte, les parents ont reçu l’appui de nombreux spécialistes, notamment du CHU de Québec et du CISSS du Bas-Saint-Laurent. Chaque fois, les commissaires sont demeuré sur leurs positions : ils plaident que le changement d’école a été fait pour assurer de meilleurs services pour les besoins des enfants.

En octobre dernier, les Thibault y allait d’une ultime tentative dans le cas de leur fille avec comme argument une lettre du protecteur de l’élève qui considérait que Kelly-Ann avait le droit de retourner à son école de quartier. Malgré cela, les commissaires ont voté à l’unanimité pour son maintien à Rivière-du-Loup, basant leur décision sur le plan de service individualisé et intersectoriel (PSII) de l’enfant.

La Commission scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup a refusé de commenter ce nouveau rebondissement dans l’affaire impliquant la famille Thibault, préférant attendre le jugement de la Cour.