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L’automatisation à la rescousse des entreprises québécoises

Publié le 28 octobre 2022 à 11:07, modifié le 28 octobre 2022 à 11:07

Par: CIMTCHAU

Les entreprises québécoises sont de plus en plus nombreuses à se tourner vers l’automatisation pour pallier la pénurie de main-d’œuvre. Le centre de transfert technologique spécialisé dans ce domaine, Solutions Novika, est aux premières loges de ce phénomène et a vu les demandes se multiplier ces dernières années.

L’automatisation des entreprises est l’une des spécialités de Solutions Novika.

Ce centre de transfert technologique situé à La Pocatière a vu les demandes se multiplier dans les dernières années.

« La demande est très importante. Depuis trois, quatre ans, la demande a explosé », affirme la directrice de Solutions Novika, Lorraine Blais.

La pénurie de main d’œuvre est une réalité avec laquelle les entreprises devront s’habituer à composer.

« Pour les dix prochaines années, on va avoir en proportion de moins en moins de personnes en âge de travailler. Là, on trouve que la situation est difficile, mais c’est rien par rapport à ce qui s’en vient,» fait remarquer Mme Blais.

D’ici 2026, plus de 1,4 million d’emplois seront à combler, selon le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale. De plus, en 2030, il y aura 140 000 personnes de moins sur le marché du travail et  630 000 retraités de plus, selon l’Institut de la statistique du Québec.

Pour certaines entreprises, l’automatisation est une question de survie selon la directrice de l’établissement.

« L’automatisation va sauver certains emplois, certaines entreprises, en leur permettant de continuer à opérer malgré le manque de main-d’œuvre. Il y a des entreprises qui fermeraient si elles n’automatisaient pas », fait-elle valoir.

Si certains craignent que,  comme par le passé, l’automatisation contribue à supprimer des emplois, les spécialistes de Solutions Novika se montrent rassurants. Ils présentent plutôt l’automatisation comme une transformation de ce secteur.

« Non il n’y aura pas de bassin de chômeurs. Le principe de  » il faut créer de l’emploi, il faut stimuler l’emploi », c’est un principe du passé. On ne veut pas créer des emplois, on veut trouver une façon de produire malgré le fait qu’on a plus d’employés », fait valoir la directrice de l’établissement.

Chez Solutions Novika, on présente plutôt ce virage technologique comme une transformation du secteur de l’emploi.

« On évite toutes les blessures, on évite les jobs moins l’fun,  donc c’est vraiment reconditionner les emplois, c’est ça qu’il faut garder à l’esprit. On est pas des voleurs de jobs. », affirme le programmeur Patrice Tanguay.

Malgré l’accélération de l’automatisation au Québec, la province affiche tout de même un retard important en comparaison des États-Unis et de certains pays européens.