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La sort des aînés préoccupe au Kamouraska

Publié le 16 novembre 2017 à 16:26, modifié le 16 novembre 2017 à 20:55

Par: CIMTCHAU

La sort des personnes âgées au Kamouraska préoccupe.  Les résidences pour aînés, ayant des places de ressources intermédiaires, sont remplies à pleine capacité. D’un autre côté, de nombreux lits sont disponibles dans les CHSLD.  La situation est dénoncée par les intervenants du milieu.

Au Kamouraska, des aînés attendent une place au centre d’hébergement et de soins de longue durée et pourtant, plusieurs lits sont inoccupés. «Il y a beaucoup de personnes âgées qui ne sont pas dans le bon milieu pour obtenir les meilleurs soins pour leurs besoins. On parle d’une quinzaine de lits inoccupés dans notre région », a déclaré la porte-parole des professionnel de la santé du comité Mes soins restent ici, docteure Marie-Ève Fromentin.

Des professionnels de la Santé dénoncent la lenteur des évaluations des patients qui nécessitent une place en CHSLD. «On pense qu’il y a des patients qui pourraient bénéficier de ces places-là.  Le problème c’est qu’il faut qu’il passe tout un processus d’évaluation qui demande une travailleuse sociale du soutien à domicile. Les délais pour l’évaluation sont longs», a t-elle rappelé.  Le CISSS du Bas-Saint-Laurent répond qu’il s’agit d’une procédure standardisée au niveau de la province. Un outil qui détermine l’état de santé du patient et ses besoins.

Des ressources intermédiaires sous-financées?

Le portrait est différent du côté des ressources intermédiaires. «C’est une clientèle qui s’alourdit dans les ressources intermédiaires.  Les besoins sont de plus en plus grands. Le taux d’occupation est à 100%. On a de la difficulté à recruter du personnel, parce que le financement permet de donner des salaires de 13$ de l’heure pour les préposées aux bénéficiaires», a fait remarquer la directrice générale de l’Association des ressources intermédiaires d’hébergement du Québec (ARIHQ), Johanne Pratte.

Ici, la pénurie de main-d’œuvre fait mal. «Plusieurs ont remis des projets de développement en veilleuse parce qu’ils se disent développer des ressources si on n’est pas capable d’avoir du personnel et de les payer, on n’y arrivera pas», a-t-elle expliqué.

Du côté des propriétaires d’établissements, c’est l’omerta. Tous ceux à qui j’ai parlé ont refusé de commenter à la caméra. Ils craignent que le CISSS cesse de leur référer des bénéficiaires. Mais ils ont tous le même message, le financement n’est pas au rendez-vous.