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La SÉMER réagit à la demande d’enquête publique

Publié le 10 novembre 2020 à 17:26, modifié le 10 novembre 2020 à 17:28

Par: CIMTCHAU

Décidément, la SEMER n’a pas fini de faire jaser. L’ex-maire de Saint-Paul-de-la-Croix, Simon Périard, a demandé une enquête publique sur l’organisme lundi. Le président Michel Lagacé n’a pas tardé à réagir.

Dans une missive envoyée au premier ministre François Legault, Simon Périard critique la transparence de l’organisme qui n’a pas divulgué ses états financiers publiquement depuis 2016. Pour le président de la SÉMER, nul doute que ces questions ont déjà été abordées dans le passé.

« Vous savez les questions qui ont été posées par M. Périard au fil des deux dernières années et demie, bien elles ont été relevées par les autres membres du conseil de la MRC. Ces gens-là ont accepté d’avoir des réponses. M. Périard s’est toujours retiré quand c’était le temps d’avoir des réponses. » – Michel Lagacé, président de la SÉMER

Michel Lagacé n’a pas l’intention de céder et de diffuser publiquement les états financiers, pour une raison de compétitivité. Il rappelle que la SÉMER est considérée comme une entreprise privée et qu’elle n’est pas tenue de divulguer ces chiffres. M. Périard soutient  lui que la population est mal représentée par le conseil d’administration. « Le conseil d’administration normalement devrait représenter plus la population parce que c’est 80% d’investissement public. J’ai l’impression que présentement nos élus ne nous représentent pas bien. » Michel Lagacé n’hésite pas à comparer la situation à celle de grandes entreprises de la région, qui n’ont pas l’obligation de faire siéger des citoyens au conseil.

Autre point soulevé par l’ancien maire, celui de la hausse des coûts par citoyen, qui passeront de 4,50$ à 12$ en moins de deux ans. Il demande d’obtenir les raisons qui mènent à ces hausses. Selon Michel Lagacé, plusieurs autres villes, comme Varennes, ont choisi d’offrir ce service à un prix fixe de 20$, un montant qui demeure supérieur à celui de la SÉMER. Pour lui la hausse de près de 17 cents par mois n’est pas considérable pour les citoyens.

Appelé à commenter la saga, le député Denis Tardif demeure prudent. La SÉMER souhaite toujours obtenir une subvention de Québec pour transformer son usine, afin de produire du gaz naturel comprimé.

« Je ne m’en cache pas, j’ai déjà demandé d’avoir des résultats là-dessus, le conseil d’administration m’a dit non. À ce moment-là je ne m’entêterai pas, je vais travailler autrement. »

Le député affirme que de nombreux ministères travaillent sur le dossier afin d’obtenir un dénouement rapide. En ce qui a trait à la requête de Simon Périard, il reviendra au premier ministre et au vérificateur général du Québec de décider s’ils traiteront ou non du dossier. Pour Michel Lagacé, l’équipe de Denis Tardif est parfaitement au courant de la situation de la SÉMER.