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La prison à vie pour l’ex-conjoint de Marie-Lisa Desbiens

Publié le 22 février 2020 à 12:17, modifié le 22 février 2020 à 12:23

Par: CIMTCHAU

Pierre Gagné-Boily a écopé d’une peine d’emprisonnement à perpétuité hier, au palais de justice de Québec.

Le meurtrier de Marie-Lisa Desbiens, originaire de La Malbaie, devra rester derrière les barreaux, sans possibilité de faire une demande de libération avant 12 ans. Une suggestion commune des avocats qualifiée de « clémente » par le juge Raymond W. Pronovost.

L’homme de Clermont a plaidé coupable du meurtre au deuxième degré de son ex-conjointe en janvier dernier. La procureure de la Couronne, Me Valérie Lahaie et son confrère de la défense, avaient alors proposé au juge l’emprisonnement à perpétuité, avec la possibilité d’une libération conditionnelle après 12 ans. Le juge a par la suite demandé un délai afin de réfléchir à cette proposition avant de rendre sa décision.

Au moment de rendre sa décision vendredi, le magistrat a rappelé à l’accusé que son plaidoyer de culpabilité est arrivé 29 mois après le meurtre. Il a aussi souligné le fait qu’il s’est pointé en cour à 25 reprises, éternisant « le supplice des membres de la famille » dans cette affaire. Il a finalement mentionné qu’il doute des remords exprimés par Gagné-Boily.

Le juge Pronovost a également insisté pour dire qu’il s’est plié à la suggestion commune de la Couronne et de la défense pour éviter un long procès à la famille.

La victime voulait mettre un terme à sa relation

Les événements remontent à août 2017, à Lévis. La femme de 30 ans avait été blessée mortellement par une arme blanche dans son appartement.

Marie-Lisa Desbiens avait annoncé à son conjoint qu’elle désirait de mettre fin à leur relation qui durait depuis 13 ans. Elle avait également l’intention de retourner vivre dans Charlevoix.

Le 17 août, la victime a dit à Pierre Gagné-Boily qu’elle a eu une relation sexuelle avec un homme qu’elle fréquentait désormais. C’est à ce moment que ce dernier s’est emparé d’un couteau et l’a poignardé mortellement à 17 reprises.

D’après les information de Kathleen Frenette, Journal de Québec