La tante de la victime, Lorraine Bergeron, a lu une lettre devant l’audience. Elle a témoigné de la peine de la famille depuis les événements qui remontent à août 2017 à Lévis. Elle dit vivre avec le sentiment d’avoir été manipulé et avec le remords d’avoir laissé Marie-Lisa entre les mains d’un meurtrier qu’ils ont accueilli dans la famille.  Elle a quitté la salle en pleur immédiatement après son témoignage. L’accusé s’est ensuite adressé à la famille de la victime. Plusieurs ont choisi de quitter la salle. Gagné-Boily qui est originaire de Clermont a mentionné qu’il était certain de passer sa vie avec Marie-Lisa Desbiens. À ce moment, la salle s’est vidée. Il a demandé pardon et dit regretter son geste.

La Couronne et la défense proposent la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 12 ans. Le juge a demandé un délai avant de donner sa décision.

En 2017, la femme âgée de 30 ans a annoncé à son conjoint le désir de mettre fin à leur relation qui durait depuis 13 ans et de retourner dans Charlevoix. Le 17 août, elle a avoué avoir eu une relation sexuelle avec un homme qu’elle fréquentait désormais. C’est à ce moment que Gagné-Boily s’est emparé d’un couteau et a poignardé mortellement Marie-Lisa Desbiens à 17 reprises. Une fin atroce pour cette femme de Charlevoix. Le juge devrait rendre sa décision dans ce dossier le 21 février prochain.