L’examen externe, l’autopsie et les analyses toxicologiques menés par une pathologiste n’auront pas permis de déterminer ce qui a conduit à la mort de l’homme de 28 ans. Sa disparition avait été rapportée à la police le 6 octobre 2019.

Dans son rapport, le coroner Jean-Pierre Chamberland indique que le travail de la pathologiste a été nettement limité dû à l’état de décomposition avancée du cadavre. Il y a cependant absence de lésion traumatique ou de lésion anatomique pouvant expliquer le décès. Les analyses toxicologiques ont révélé la présence de méthamphétamine dans le sang de l’individu.

Comment le corps de Maxime Landry a pu se retrouver coincé sous des roches de 3 à 5 tonnes et à deux mètres de hauteur de la digue? Il pourrait s’agir d’une noyade. La présence de méthamphétamine détectée dans son sang pourrait avoir ou non contribué à son décès. Le corps pourrait avoir été emporté par les marées, selon le coroner.

Témoin intrigant

Fait intrigant dans cet événement, en février 2020, les policiers reçoivent une information d’un tiers que le corps de Maxime Landry a été déposé par les gens sous des roches au bout de la rue de Mer. C’est pourtant à cet endroit que le corps sera découvert deux mois plus tard. Les policiers rencontreront ce présumé témoin seulement un an et demi plus tard, en septembre 2021. Lors de l’entretien, ce tiers indique avoir entendu ça quelque part, mais ne se souvient plus par qui et de l’endroit exact. Le dossier sera finalement fermé par la police, faute de preuves crédibles. La thèse criminelle a été écartée par la Sûreté du Québec.

Maxime Landry avait été vu pour la dernière fois le matin du 19 septembre 2019 dans le stationnement d’une station-service à Pointe-à-la-Croix. Selon un témoin, il était très intoxiqué et bougeait beaucoup.