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La mère d’Amélie Akerley déterminée à honorer la mémoire de sa fille

Publié le 6 septembre 2018 à 17:13, modifié le 7 septembre 2018 à 08:50

Par: CIMTCHAU

Il y a un peu plus d’un an, Amélie Akerley, de Saint-Léonard, perdait la vie dans un accident de la route à Saint-Quentin. Ambulance Nouveau-Brunswick a été pointé du doigt. Aujourd’hui, la mère de la jeune femme continue de réclamer l’amélioration des services ambulanciers au Restigouche-Ouest.

Céline Ouellette poursuit sa croisade. Elle souhaite honorer la mémoire de sa fille en revendiquant un service d’ambulance 24 heures sur 24 au Restigouche-Ouest. «Je fais une promesse aux gens du Restigouche et je fais une promesse à ma fille qui me dit, tous les jours, fonce maman fonce. Fais-le pour mes amis parce que je ne veux pas que ça arrive à personne d’autre», affirme-t-elle.

La mère d’Amélie Akerley avoue qu’au cours de la dernière année, la tristesse a fait place à la frustration. «On utilise le sujet pour avoir des votes quand ça aurait dû bouger l’an passé quand c’est arrivé», déplore-t-elle.

La santé demeure un enjeu important de la présente campagne électorale. La mère invite les différents partis à prendre des engagements sincères dans le dossier.

«Ne faites pas de promesses que vous ne pouvez pas tenir parce que moi je note tout. Que ce soit le Parti libéral, conservateur, NPD, Parti vert.» – Céline Ouellette

«Qu’on examine la situation et qu’on essaie de voir il est où le problème. (03 :11) On se demande si la répartition des ambulances qui se fait à l’extérieur, est-ce que c’est une bonne idée. Est-ce qu’il devrait y avoir plus de gestion locale», partage la présidente du Comité permanent de la Santé de Saint-Quentin Johanne Fortin.

Céline Ouellet déplore qu’on ait confié à Médavie les soins à domicile alors que l’entreprise éprouve des difficultés à gérer les ambulances. Elle demande aussi aux politiciens de traiter tous les Néo-Brunswickois de façon équitable. «Arrêtez de nous couper dans le nord. On est tanné. Moi je suis tannée des coupures du Nord-Ouest», revendique-t-elle.

En ce qui concerne le décès de sa fille, l’enquête est toujours en cours sur le déroulement des événements. «J’ai même encore des difficultés à accepter et je pense que c’est à cause du fait qu’il n’y a rien de réglé», admet Mme Ouellette.

Une manifestation aura lieu mercredi prochain à Saint-Quentin pour le maintien des services dans la région.