Se baisser, s’abriter et s’agripper. Voilà la technique la plus sécuritaire à adopter en cas de tremblement de terre. Plusieurs Charlevoisiens font partie des 100 000 Québécois qui se sont prêtés au jeu de la Grande Secousse. «On remarque que l’ensemble de la population n’est pas encore très au fait des gestes à faire quand il y a un tremblement de terre. On se protège surtout de tous types d’objets qui pourraient tomber sur nous. On se met en danger quand on se met à bouger. On risque de tomber», explique la coordonnatrice de la Grande Secousse, Isabelle Primeau.

La région de Charlevoix est reconnue mondialement comme étant active. C’est là que se produit le plus grand nombres de séismes dans l’Est du Canada. Dans la région, plusieurs bâtiments ont dû être réhabilités ou reconstruits, parce qu’en cas de séisme, ils auraient risqué d’importants dommages, voir même l’effondrement. C’est ce qui a mené à la construction du nouvel hôpital de Baie-Saint-Paul.

«Sur une base annuelle, notre réseau sismographique enregistre jusqu’à 250 petits tremblements de terre. Et j’ajouterais de l’autre côté du fleuve aussi, dans la région de Kamouraska-Rivière-du-Loup, ce sont des zones qui pourraient subir un jour un tremblement de terre important, parce que les tremblements de terre se produisent sous le fleuve Saint-Laurent», avertit le séismologue de la Commission géologique du Canada, Maurice Lamontagne.

La Grande Secousse rappelle également qu’à la maison, tous devraient avoir une trousse d’urgence permettant de survivre aux premiers 72 heures d’un sinistre.