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La grande famille du Macadam Ultra

Publié le 24 septembre 2018 à 18:57, modifié le 24 septembre 2018 à 20:39

Par: CIMTCHAU

Je vous raconte ma fin de semaine passée avec 40 personnes déterminées lors du Macadam Ultra. 24 heures après avoir conclu mon Macadam Ultra au Défi Everest, physiquement, c’est assez pénible, mais je ne me rappelle pas d’avoir été aussi fier que je le suis aujourd’hui. Ce qui est génial avec ce module, c’est que pendant 48 heures, tout le monde se fixe un même objectif : se prouver à soi-même ce dont on est  capable. Malgré la douleur et la fatigue, je me souviendrais longtemps de la dernière fin de semaine, parce que le Macadam Ultra c’est surtout, une grande famille.

Ça n’aura pas été facile, mais j’y suis arrivé. En 48 heures, j’ai gravi la côte St-Pierre à 101 reprises et mérité ma boucle. Mais jamais je n’y serais arrivé sans le support moral des bénévoles et des autres participants, qui peut importe la situation, ont su garder le sourire pendant une fin de semaine complète. Ce que je retiens du Macadam Ultra c’est l’énergie contagieuse que des personnes déterminées arrivent à nous transmettre. Par exemple, un Mathieu Lavoie-Dion, qui malgré un nouveau record incroyable de 227 montées, n’a jamais cessé d’encourager les troupes pendant le Défi.

«J’aime ça tout donné dans ce que je fais, alors le Défi est une belle occasion de le faire. L’objectif c’est vraiment une guerre contre soi-même», a expliqué Mathieu Lavoie-Dion.

Tous ceux qui ont participé au Macadam vous diront que la journée de dimanche est spéciale. Avec l’ajout de 1000 personnes avec le Défi des équipes, un regain de vie se fait sentir pour les dernières heures de l’évènement.

«Il faut penser qu’il y a 10% de la population qui a passé sur le Défi Everest en fin de semaine, sur 20 000 habitants, on en a 2000. C’est quelque chose, il y a une volonté citoyenne, il y a une volonté pour donner, un aspect caritatif aussi», a souligné le vice-président de l’évènement, Yvan L’Heureux.

Après 48 heures riches en émotions, on ne peut être plus fier de nos accomplissements personnels.

«L’objectif c’était de m’écouter, puis d’en faire le plus possible. Avec la centaine, je vous dirais que dans ma tête, c’était mon objectif ultime, que je ne pensais pas atteindre, mais finalement on s’est rendu», a souligné Miguel Levasseur, qui lui en était à sa première participation au Macadam Ultra.

«J’avais un objectif au départ, mais tout suite vendredi je me suis rendu compte que c’était irréaliste. Alors mon deuxième objectif était seulement de faire le 48 heures au complet, puis d’être un exemple pour mes enfants», raconte Christiane Plamondon, qui en était à son deuxième défi.

Malgré toutes les difficultés rencontrées lors du Défi, tous les membres du Macadam se rappelleront longtemps de l’esprit de famille qui régnait au sein du groupe.