C’est 30 000 litres d’huile de tournesol qui sont produits normalement chaque année à la Ferme Le Pré Rieur de Saint-Jean-Port-Joli.

Mais Daniel Dubé prévoit qu’il en produira au moins 50 000 litres d’ici l’an prochain. C’est que la demande en tournesol a presque triplé au Québec depuis le début de la Guerre en Ukraine : « Quand on a commencé, c’était vraiment une grande éducation et formation qu’on devait faire avec les consommateurs et consommatrices, mais les gens sont en train de nous découvrir », affirme-t-il.

L’Ukraine est l’un des plus grands producteurs d’huile de tournesols au monde. Comme la production a diminué avec la guerre, les entreprises alimentaires se tournent maintenant vers la production locale, comme celle du Bas-Saint-Laurent : « On a eu beaucoup de demandes, même à l’exportation. On était pas rendu à l’exporter, mais cibler certains besoins au Québec, ça filait bien », ajoute Daniel Dubé.

La Ferme Pré Rieur mise aussi sur le fait que l’huile de tournesol est beaucoup plus santé que l’huile d’olive : « Ça surpasse les huiles d’olive en termes de contenu, parce que nous on se trouve à 82% d’omega-9, alors que les meilleures huiles d’olive vont en contenir 75%. »

« Les gens qui l’adoptent se rendent compte qu’on peut tout faire avec ça. Pis ça donne un très bon goût dans les salades, les vinaigrettes, pâtisseries, boulangeries. En cuisson, ça vient rehausser la saveur des aliments. » 10

On risque ainsi de voir de plus en plus de tournesols dans les champs de la région.