Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Journée internationale de la francophonie : la langue est un enjeu capital au N.-B.

Publié le 21 mars 2023 à 12:53, modifié le 21 mars 2023 à 12:53

Par: Honorine Ngountchoup

Aujourd’hui marque la 34e journée internationale de la francophonie. La question de la pérennité de langue française reste d’actualité au Nouveau-Brunswick, mais les craintes sont toujours présentes. Les Acadiens souhaitent que leur langue soit mise de l’avant.

« C’est ma langue maternelle et je ne voudrais pas la perdre. Si on ne la défend pas on risque, les enfants pour le futur risquent de parler anglais que français.» craint une citoyenne.
« Moi je rencontre des Anglais je parle avec des Anglais si c’est des Français je parle en français.» dit une résidente.
« C’est vraiment important pour moi de parler français. Ça nous donne un très bel héritage je trouve la langue française. C’est quelque chose qu’il faut partager avec le monde qu’il faut continuer d’enseigner aux gens.» exprime une étudiante.

Pour les organismes liés au destin francophone du Nouveau-Brunswick, c’est le temps de réfléchir aux acquis et aux orientations futures.
« La plus grande crainte c’est que notre pourcentage risque de diminuer avec les nouveaux arrivants donc pour nous autres le fait qu’on était un tiers de la population c’était important et on essaie de maintenir ce niveau-là. » confie Yvon Godin, maire de Bertrand et président de l’association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick.

Les municipalités sont conscientes que l’augmentation de la population immigrante aura un impact sur la densité des citoyens d’expression française.
« Et si on peut assurer que les nouveaux arrivants qu’on aura bientôt puisse être aussi francophone, mais ça va faire qu’on aura peut-être plus de pourcentage à ce moment-là. » Yvon Godin.

Au Nouveau-Brunswick, un tumulte entoure le débat sur les langues officielles.
« Ce n’est pas juste des beaux discours. On a besoin des actions concrètes pour assurer que la langue française soit pérenne et que dans 50 ans on soit là encore afin de travailler et de vivre en français au Nouveau-Brunswick.» projette Alexandre Cédric Doucet, président de la société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick.

Et la lutte pour les droits des francophones doit continuer sans répit.
« Nous avons une responsabilité aussi de défendre cette langue là au quotidien. On a encore en idée de revoir la révision de la loi sur les langues officielles, puisque c’est un dossier prioritaire non seulement pour la communauté mais aussi pour le bien-être de la province.» annonce Alexandre Cédric Doucet.

Le combat pour la pérennité de la langue française se poursuit. En plus de la Journée internationale de la francophonie, la 34e Semaine provinciale de la fierté française sera soulignée jusqu’au 24 mars, avec pour slogan : Fleurir l’Acadie, unir la francophonie!