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50 ans de la SANB : une célébration riche et diversifiée

Publié le 20 juin 2023 à 09:04, modifié le 20 juin 2023 à 09:04

Par: Honorine Ngountchoup

« C’est le temps aussi de se remémorer tous les combats qu’on a fait dans les 50 dernières années et aussi peut être de réfléchir aux combats qu’on devrait entreprendre dans les 50 prochaines années.» Alexandre Cédric Doucet, président de la SANB.

Ce vendredi et samedi, des centaines d’Acadiens et sympathisants venus de toute la province ont célébré cinquante ans de la société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick.
« 50 ans ça se fête. » dit une acadienne.

« Que de chemin parcourus depuis juin 1973 où la première réunion s’est déroulée à Shippagan. »
Kassim Doumbia, maire de Shippagan.

« C’est aussi de voir de quel manière la France pourrait consolider son partenariat avec les francophones Acadiens. » souligne Johan Schitterer, consul général de France dans les provinces de l’atlantique.

« La SANB est un exemplaire de nationalisme civique qui inclut tout le monde, une organisation qui a défendu les droit des francophones de la province d’une manière extraordinaire. » soutien Dominic Cardy, député à l’assemblée législative du Nouveau-Brunswick.

Pour s’assurer d’être encore présent et pertinent dans 50 ans, il faut que la SANB assure la relève.

« Je viens juste de débuter ça ne fait pas longtemps mais j’aimerais pouvoir m’impliquer plus comme avoir plus de responsabilité. » dit une jeune.

« C’est vraiment comme un bon combat qu’ils mènent et qui suscite forcément de l’intérêt pour un francophone comme moi.» exprime un nouvel arrivant.

Bien clairement, l’Acadie a des alliés qui la supporte dans sa quête… et, parmi eux, les Premières Nations.

« Présentement on est dans une situation avec ce gouvernement ci qui essaye d’enlever la langue française puis ce n’est pas juste. Il faut garder la langue. » Terry Richardson, chef de la communauté mi’kmaw de Pabineau.

« Il y a un beau groupe de personnes qui travaillent encore pour toutes les choses qui vont vraiment renforcer la Société Acadienne du Nouveau-Brunswick.» Susan Holt, cheffe du Parti libéral du Nouveau-Brunswick.

Un autre moment fort fut la conférence de l’honorable Sheila Copps, qui a proposé d’inclure l’immigration pour que la présence francophone soit forte et représentative dans la province.
« Pour l’avenir on souhaite qu’on continue à travailler ensemble parce que l’avenir pour nous c’est surtout avec l’immigration. » L’hon Glen Savoie (PC), ministre de la Francophonie au gouvernement du Nouveau-Brunswick.
« Les Canadiens ont moins d’enfants. Alors il faut avoir un endroit pour allumer le feu de la francophonie et le feu de la francophonie de l’Afrique c’est toujours très profond. » explique L’hon Sheila Copps, Ancienne Ministre du Patrimoine canadien.

Si le passé est garant du futur, les combats que mèneront les francophones seront durs, mais permettront de faire perdurer la langue et la culture des francophones au Nouveau-Brunswick.