Bastien Garon a vécu une expérience unique en Chine : «Si il y avait un mot à utiliser: ce serait grandiose. On reçoit des vêtements à profusion, voir tout le monde habillé dans leur kit à longueur de journée, dans le fond tout le monde était identifié à leur pays, c’est un peu un code de conduite.», a noté le physio.

Le natif de Dégelis a aussi connu l’euphorie de la conquête d’une médaille, et il fait partie prenante de cette victoire.

«Le fait de gagner une médaille olympique, on va là pour ça, le moment où j’ai pris Lewis Irving dans mes bras, il y a 3 mois, il avait une déchirure importante à un ligament du genou. Ça pour moi c’est le fait saillant, la médaille plus le moment avec Lewis, c’était comme une fin de film américain.», a expliqué Garon.

Garon s’était fait une promesse d’échanger un morceau de vêtements avec un collègue suisse et de récolter plusieurs épinglettes.

«J’ai à peu près une trentaine d’épinglettes de toutes nations confondues. Je suis plutôt fier, j’ai Thaïlande, Mongolie, Monténégro, Nigeria, donc il y en a certaine que je suis allé chercher loin.», a dit le natif du Témiscouata.

Malgré la frénésie de l’événement, il a vécu quelques moments plutôt dépaysant : «On est dans l’aéroport de pékin, il n’y a pas un chat, et là tu arrives dans tout le testing pour les jeux olympiques, sont pas là pour rire, sont habillés en quasi scaphandrier, tout le monde est habillé comme ça, là je me suis dit: ok, on est en chine.», a raconté le physiothérapeute.

Il a maintenant les yeux rivés sur les prochains Jeux d’hiver : «Je me rappelle avoir eu la discussion avec les athlètes qui voulaient clairement que je sois de retour en 2026, donc ça donne un beau plus, un boost à l’égo et ça donne le goût d’y être.», a-t-il dit.

Derrière le succès de chaque athlète, se cache un bon physiothérapeute comme Bastien Garon.