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Incendie de la Saint-Vincent-de-Paul: Jocelyn Réal-Dubé en attente de sa peine

Publié le 19 juin 2018 à 15:57, modifié le 20 juin 2018 à 09:41

Par: CIMTCHAU

L’homme, qui a été accusé de l’incendie criminel du bâtiment de la société Saint-Vincent-de-Paul à Rivière-du-Loup, était de retour en cour ce matin. C’étaient les représentations sur sentence. Jocelyn Réal-Dubé pourrait purger une peine d’emprisonnement entre deux et trois ans.

Le e 30 août dernier, Jocelyn Réal-Dubé a mis le feu aux locaux de la société Saint-Vincent-de-Paul, cet organisme qui vient en aide aux plus démunis. Plus de 9 mois plus tard, l’homme de 58 ans attend sa sentence.  Les avocats ne s’entendent pas. «Il nous apparaissait que deux ans moins un jour était approprié au regard de l’état d’esprit réel de monsieur et de son diagnostic de schizophrénie paranoïde», a souligné l’avocat de la défense,  Me  Félix Pouliot.

La procureure de la Couronne demande une peine dissuasive. Elle réclame trois ans de pénitencier en raison de plusieurs facteurs aggravants. L’incendie a été allumé dans un quartier résidentiel, près d’une école. Le bâtiment détruit était évalué à 87 000$ et sa reconstruction coûterait 257 000$. Selon le rapport présentenciel, l’homme ne présentait aucun remords. Et le DPCP ajoute que le feu a fait plusieurs victimes, dont la société Saint-Vincent-de-Paul, la Fabrique, les bénéficiaires et le voisinage.

«On ne reproche pas à monsieur d’avoir mis le feu à un bâtiment dans lequel se trouvait des personnes. Et la jurisprudence est constante sur des peines de plus de 30 mois lorsqu’il y a un risque pour la vie humaine, ce qui n’était pas le cas de monsieur», a ajouté Me Pouliot.

La défense évoque de son côté, plusieurs circonstances atténuantes. L’incendiaire a plaidé coupable. Et ses antécédents judiciaires, qui remontent à 27 ans, sont liés à d’autres matières. La juge prendra la cause en délibéré. Elle rendra sa décision jeudi.