Selon le ministre Gaétan Barrette, il y a suffisamment de médecin pour éviter les ruptures de service. Il mentionne aussi que le CISSS doit s’assurer qu’un médecin soit présent au CLSC de Paspébiac afin de recevoir les ambulances: « Le CLSC de Paspébiac est tenu d’offrir des services 24h par jour. Dans des situations critiques, on peut avoir des limitations dans l’offre de services, mais qui ne vont pas jusqu’à une absence de médecin ».

Gérald Cyr de Bonaventure est mort dans la nuit du 23 novembre. Il était en arrêt cardiorespiratoire. Les ambulanciers ont demandé à être reçu au CLSC de Paspébiac, mais ils ont été transférés à l’hôpital de Maria. Le médecin en place terminait son quart de travail, et personne ne prenait le relais.

Le Syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de l’Est du Québec accuse le CISSS de la Gaspésie d’avoir été trop tolérant envers les médecins. Il déplore sa gestion dans les remplacements. Le syndicat accuse aussi l’administration d’avoir été incohérente. Les ambulanciers avaient un protocole à suivre en cas d’arrêt cardiorespiratoire et les infirmières en avaient un autre, selon le porte-parole, Pier-Luc Bujold: « En aucun cas, en Gaspésie, dans les urgences, c’est des infirmières qui prennent un tel type de décisions de prendre ou non une ambulance, les infirmières se réfèrent vers le médecin qui est en place ».

Il mentionne qu’une infirmière avait été suspendue le lundi, mais la suspension aurait été annulée le lendemain. Le Syndicat demande au CISSS d’adresser des excuses à cette infirmière.