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Hemodialyse: Une situation qui ne se résout pas

Publié le 29 juillet 2022 à 15:38, modifié le 1 août 2022 à 16:57

Par: Félix Côté

Trois mois après notre premier reportage sur l’impossibilité de Mme Francine Plusquellec à recevoir des traitements d’hémodialyse, rien n’a bougé. Le manque de ressources et d’équipements du CISSS de la Gaspésie la place dans une situation très difficile.

Ne sachant plus comment se faire entendre la patiente de 46 ans est prête à prendre les grands moyens.

« Pour me faire entendre, je suis prête à aller jusqu’à la grève de la faim. Faut que ça bouge parce que c’est ma vie qui est en jeu », menace la patiente en hémodialyse originaire de Paspébiac, Francine Plusquellec.

La résidente de Paspébiac a porté plainte au protecteur du citoyen au mois de juin, mais n’a reçu aucune réponse à ce jour.

« J’ai lancé un cri du cœur au mois d’avril, mais je pense que ça va prendre un hurlement du cœur parce que je n’ai pas eu de réponse de monsieur Dubé ni de François Legault. C’est comme si que le message avait passé sous le tapis », ajoute la patiente de 46 ans.

Les déplacements qu’elle doit effectuer pour recevoir des soins tous les deux jours chamboulent complètement sa vie.

« Là comme c’est là ils sont en train de me tuer à petit feu, je ne pourrai plus continuer un mois deux mois de temps si je n’ai pas de place plus près de chez nous », déplore Mme Plusquellec exaspérée.

Le manque de ressources force plusieurs personnes à déménager pour recevoir des traitements adéquats. Madame Plusquellec juge que cette situation est une injustice qui prend du temps à se régler pour la Gaspésie.

« C’est un gros processus, j’ai l’impression que le gouvernement c’est un paquebot à faire bouger », accuse-t-elle.

De son côté, le CISSS de la Gaspésie a affirmé qu’il envisageait ouvrir de nouvelles plages horaires pour des traitements d’hémodialyse. Il pourrait aussi réorganiser l’espace à l’hôpital de Maria afin d’ajouter une nouvelle chaise.

« Moi ce que je veux c’est une place à Chandler ou à Maria, mais ce qu’ils me disent c’est toujours : « il faut attendre votre tour Mme Plusquellec. »… Il faut que j’attende un décès ou un don d’organes. Et ça ce n’est pas écrit dans le ciel », réclame la pateinte.

Pour sa part, le député Sylvain Roy qui porte le dossier depuis longtemps croit que le ministère devrait se prévaloir d’équipements pour l’avenir.

SYLVAIN ROY | Député indépendant, Bonaventure

« Il faut anticiper l’émergence des maladies, l’émergence des problèmes de santé et passer maintenant les commandes des équipements que nous allons réquisitionner dans 2, 3, 4, 5 ans. Il faut avoir une perspective d’avenir et ne pas juste répondre quand les problèmes arrivent donc c’est de la prévention voilà », dénonce le député infépendant de Bonaventure, Sylvain Roy.

Le député nous a affirmé qu’il était en contact avec le ministère de la Santé. Il prévoit que des développements seront annoncés la semaine prochaine.