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Hausse du coût de la vie : réactions mitigées face à l’aide d’urgence

Publié le 2 juin 2022 à 16:35, modifié le 2 juin 2022 à 16:37

Par: CIMTCHAU

Le Gouvernement du Nouveau-Brunswick investit 20 millions de dollars pour aider les personnes plus démunies, alors que le coût de la vie explose. Une mesure qui suscite beaucoup de réactions.

75 000 citoyens du Nouveau-Brunswick sont admissibles à cette prestation d’urgence. Alors que tout coûte plus cher, les gens à faible revenu recevront un versement unique de 225$, et les familles, 450$. « Ce qui est de valeur c’est les gens sous le seuil de la pauvreté qui y goutent. » , mentionne un citoyen rencontré.

Plusieurs personnes se sentent tout de même oubliées. « Définitivement avoir de l’aide pour monsieur madame tout le monde ça serait bénéfique. » , indique une citoyenne.

« Dans mon cas les personnes à la retraite les pensions ne sont pas fortes. Quand je vais mettre de l’essence, ça coûte cher. » , ajoute un retraité.

« Il y a des gens qui travaillent et qui sont dans la pauvreté. Ces gens-là sont exclus du plan du gouvernement. » , mentionne Simon Ouellet, porte-parole du SCFP du Nouveau-Brunswick.

Selon d’autres, c’est trop peu, trop tard. « Le gouvernement a attendu trop tard au niveau de la règlementation des logements. Au niveau du transport public, au niveau du salaire minimum. » , explique M. Ouellet.

« C’est quelque chose qui vient d’il y a longtemps et on fait juste attendre et attendre. On est rendu là aujourd’hui. » , mentionne une citoyenne.

« Ils auraient pu faire mieux, ils auraient pu se déniaiser avant, ça fait un bon bout de temps que ça traîne. » ajoute un autre citoyen.

Les banques alimentaires bénéficieront d’une aide d’un million de dollars. L’Atelier Rado, par exemple, recevra 50 000$.  « Ça prendrait peut-être 4 fois plus pour répondre à la demande, mais c’est déjà ça de moins qu’on a à faire. On va aller chercher le maximum de nourriture, il faut vraiment travailler tout le monde ensemble pour ça. » , explique Yves Sévigny, directeur général de l’atelier RADO à Edmundston.

« C’est bien, mais c’est un aveu d’un échec. Parce que les banques alimentaires ne sont pas gérées par le gouvernement. Et il n’y en a pas partout là où le besoin se fait sentir. » , indique Simon Ouellet, porte-parole du SCFP du Nouveau-Brunswick.

Avec l’inflation qui touche de plus en plus de gens, l’organisme voit sa clientèle augmenter de jour en jour et ses coûts d’exploitation augmenter à vue d’œil. « J’ai une augmentation d’environ 30% du coût de l’acquisition de nourriture et une augmentation d’à peu près 20$% de ma clientèle, faite les math il y a quelque chose qui ne marche pas. » , explique M. Sévigny.

Et c’est la 2e aide versée aux banques alimentaires en quelques mois.