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Grève des paramédics : Des jours cruciaux de négociations

Publié le 12 avril 2022 à 16:29, modifié le 12 avril 2022 à 16:29

Par: Communique de presse

Les 12, 13 et 14 avril, les représentants des paramédics rencontrent de nouveau les négociateurs du gouvernement pour trouver une entente afin de renouveler les conventions collectives échues depuis plus de deux ans.

Il est prévu que les enjeux majeurs des négociations seront abordés. Les paramédics espèrent qu’enfin, les représentants patronaux auront les mandats.

Afin de rappeler que leurs revendications visent directement la pérennité et l’amélioration des services à la population, les paramédics de la région ont tenu une activité de visibilité dans les derniers jours, dans le secteur du Témiscouata, en apposant des affiches pour faire passer leur message.

Rappelons que les paramédics réclament un rattrapage immédiat pour amener les salaires à un niveau équitable par rapport à ceux offerts dans les autres emplois des services d’urgence et les hôpitaux. Ils veulent des moyens pour assurer aux paramédics qu’ils pourront généralement terminer leur quart de travail à l’heure prévue ainsi que prendre leur pause-repas. Parmi leurs autres revendications, notons l’élimination des horaires dits de faction, des horaires de travail désuets en vertu desquels les paramédics sont sur appel 24 h sur 24 durant sept jours consécutifs, ce qui entraîne des délais supplémentaires aux interventions ainsi qu’une attention aux enjeux de santé psychologique.

À cause des mauvaises conditions de travail, de nombreux paramédics quittent la profession ou songent à le faire alors que trop peu de jeunes choisissent de joindre le secteur préhospitalier. Résultat : il manque de main-d’œuvre partout, les délais d’intervention explosent et on observe de plus en plus d’épisodes de découverture ambulancière.

« Nous sommes choqués par le manque de respect du gouvernement à notre égard », dénonce le président du syndicat représentant les paramédics de la région, Jacques Potvin. « Nous pensons que ça doit préoccuper l’ensemble de la population parce que l’inaction du gouvernement actuellement remet en cause l’intégrité des services que nous offrons à la population. Bref, ce n’est pas qu’une question d’argent, c’est aussi une question d’arriver à temps pour sauver une vie ou limiter des complications pouvant diminuer considérablement la qualité de vie ».