Les gens sont davantage conscients que personne n’est à l’abri de se retrouver en situation précaire. La générosité de la population a permis à notre équipe d’amasser plus de 7000$ en plus de remplir en denrée à pleine capacité un autocar.

« Tout le monde vit cette inflation là où tout le monde la ressent », débute Karine Jean,  directrice générale au Carrefour d’initiatives populaires de Rivière-du-Loup.

Les besoins sont de plus en plus criants. Un Québécois sur trois s’est retrouvé en insécurité alimentaire cette année. Un bon de 10% comparativement à 2020. Les organismes d’entraide du Bas-Saint-Laurent le constatent.

« Notre comptoir d’épicerie-là, on a on a plus que doublé la clientèle qui l’a fréquenté dans la dernière année donc on a une augmentation de 58% par rapport à septembre l’an dernier », démontre Karine Jean.

L’appel à la générosité a été entendu. Plusieurs personnes sont venues porter des denrées non périssables pour remplir un autocar. L’initiative d’Autocar Bas-Saint-Laurent facilite grandement la tâche au Carrefour d’Initiatives populaires de Rivière-du-Loup qui offre un service de comptoir alimentaire tout au long de l’année.

« Il va avoir juste un voyage pour aller tout porter, ça donc ça va être plus facilitant pour les bénévoles du carrefour et autres qui s’impliquent dans ces beaux projets », souligne Frédérique Guignard,  directrice générale chez Autocar Bas-Saint-Laurent.

Les médias de Rivière-du-Loup ont amassé des dons en argent à différentes intersections. Des élèves du programme sport-études de l’École secondaire de Rivière-du-Loup sont venus prêter main-forte.

« Je pense que c’est redonner au suivant avec nos jeunes qui ont beaucoup de plaisir à le faire », dit Dany Ducas, enseignant Sport-Études à l’École Secondaire de Rivière-du-Loup.

« Pour que ce soit égal pour tout le monde à Noël », exprime un élève.

« Ça m’a fait chaud au cœur de faire ça pour les autres », ajoute un autre élève.

Le programme d’art-études est venu enjoliver la journée.

« De donner un peu de bonheur par les chants, par les voix, les belles voix de nos élèves et puis de ramasser des dons », dit Julie Gamache Enseignante en Art-Études à l’École Secondaire de Rivière-du-Loup.

Les dons monétaires sont essentiels pour la Société de la Saint-Vincent de Paul qui offre deux bons d’achat par famille. Elle fait le triste constat d’une augmentation de 20% de la demande comparativement à l’an passé.

« Un pour le mois de décembre et un pour le mois de janvier et ça, c’est près de 400 demandes », explique Gilles Pelletier,  président de la Société de la Saint-Vincent-de-Paul.

Les automobilistes se sentaient interpelés par la cause.

« Parce que les gens ont faim », lance un automobiliste.

« On sait qu’il y en a qui ont plus besoin que nous », selon un autre automobiliste.

« Ça fait du bien de redonner un peu », dit une autre automobiliste.

« J’ai déjà eu besoin dans le passé et là c’est pour ça que je donne maintenant je vois ce qu’est l’importance », termine une dame.

Une fois de plus les gens ont laissé parler leur cœur lors la grande guignolée des médias qui souhaitons apportera un baume en cette situation difficile aux gens qui sont dans le besoin.