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Garderies francophones : un amendement attendu au Nouveau-Brunswick

Publié le 25 janvier 2024 à 16:33, modifié le 25 janvier 2024 à 16:33

Par: Mylene Thomas

Des voix s’élèvent au Nouveau-Brunswick pour presser le gouvernement fédéral à adopter un amendement au projet de loi C-35. Un financement est réclamé à long terme pour les garderies francophones en milieu minoritaire.

Des organisations craignent que les familles francophones en milieu minoritaire soient laissées pour compte dans le cadre du projet de loi C-35. « C’est d’adopter une motion. Le système de garderies serait garanti de financement à long terme par le gouvernement du Canada » commente Francine Landry, députée Madawaska-Les-Lacs-Edmundston.

« Il faut que les actions suivent les promesses qui ont été faites. C’est un silence un silence inquiétant parce qu’on ne sait pas on ne sait pas où est ce qu’on s’en va. C’est un financement qui nous permet de vivre et d’opérer en français » déclare Renay Martin Landry, présidente de l’association francophone des garderies éducatives du Nouveau-Brunswick.

Un amendement a déjà été adopté par le Sénat en décembre dernier, mais la Chambre des communes a le dernier mot. S’il n’est pas appuyé, certains s’inquiètent des conséquences. « S’il n’y a pas de garderies francophones, ça va faire des petits qui vont apprendre l’anglais et qui vont perdre leur français d’où l’inquiétude de la communauté française » témoigne Francine Landry. «Dans un environnement anglophone, les enfants vont perdre la richesse la culture francophone » explique Renay Martin Landry.

Les listes d’attentes sont longues et bien des parents sont contraints, faute de place, de se diriger vers une ressource anglophone. « Y a peut-être des dangers ou les garderies spécifiquement francophones pour les petits francophones ne soient pas mises en place par les gouvernements provinciaux » selon la députée.

« Il n’en faut pas oublier ses convictions là ces cultures-là ces valeurs-là puis la francophonie ça fait partie de nous au nouveau Brunswick » dit la présidente de l’association francophone des garderies éducatives du Nouveau-Brunswick

Le projet de loi C-35 doit confirmer les ententes conclues avec les provinces, dont le Nouveau-Brunswick pour financer des garderies à 10 dollars par jour, alors que les frais de garde pèsent lourd dans le budget des familles. « C’est vraiment d’accélérer la mise en place des places à 10 dollars, du financement à long terme pour les garderies francophones dans les milieux minoritaires » ajoute Francine Landry.

« Il y a beaucoup de parents qui ont décidé de retourner sur le marché de travail d’agrandir les familles en pensant en ayant planifié que ça allait être des garderies à environ 10 dollars puis c’est toujours des garderies à 18 dollars par jour » poursuit Renay Martin Landry.

Ce projet de loi devrait être de retour à la Chambre des communes la semaine prochaine.