« Nous avons réalisé 23 missions depuis 3 ans », précise le commandant de l’Unité 26 de Cap-à-l’Aigle, François Désy.

Ces interventions ont été réalisées par ces embarcations. L’Unité 26 de Cap-à-l’Aigle passe maintenant à un autre niveau.

« La garde côtière canadienne nous fournit un nouveau bateau. La garde côtière auxiliaire canadienne va payer les assurances et il va payer certains frais de formation d’entraînement », mentionne ce dernier.

Récemment, la Garde côtière auxiliaire canadienne leur a attribué le statut d’unité corporative. Dans quelques semaines, un bateau de recherche et sauvetage sera entièrement dédié aux 16 bénévoles dévoués.

« Ça nous permet premièrement de s’assurer que 24 h sur 24, 7 jours par semaine, il y aura un bateau disponible. De plus, pour l’entraînement et les exercices, on peut les faire en tout temps sans avoir à dépendre d’un bateau privé », se réjouit-il.

Pour y arriver, l’équipe régionale aura cependant besoin de l’aide annuelle des Charlevoisiens.

« Pour l’essence, l’entretien, les réparations du moteur et du bateau, on fait appel aux entreprises et aux citoyens de Charlevoix », indique M. Désy.

Déjà, 10 000 $ ont été amassés notamment grâce à la contribution de plusieurs entreprises.

« De Saint-Siméon, jusqu’aux Éboulements et même jusqu’à l’Isle-aux-Coudres. On est les seuls qui peuvent intervenir sur l’eau très rapidement. L’importance de donner, c’est de nous permettre de pouvoir faire fonctionner ce bateau et de sauver des vies qui peut-être sera votre voisin ou un parent », souligne l’homme.

L’unité sera également bien présente, cet été, afin de sensibiliser les citoyens.

« Il y aura des journées de prévention et de sensibilisation avec les bateaux et le poste de commandement à Saint-Irénée, L’Isle-aux-Coudres et La Malbaie, on va inviter la population à venir voir nos équipements », note-t-il.

Notons que l’équipe reprendra service dès la mi-avril afin de veiller à la sécurité sur le fleuve.