La qualité de vie des onze Charlevoisiens qui ont besoin d’hémodialyse s’améliorera grandement dès le 4 avril prochain. Ils recevront leurs traitements dans une aile réservée à ce service dans le nouvel hôpital de Baie-Saint-Paul, au lieu que ce soit fait dans un autobus ou encore, à Québec.

«C’est pour traiter des gens qui sont en insuffisance rénale. Trois fois par semaine, quatre heures de temps, 52 semaines par année, à vie, vous devez aller dans un endroit où il y a une machine extrayant les déchets. Pas de dialyse, pas de survie», explique le ministre de la Santé, Gaétan Barrette.

«Avec les six chaises, soit deux chaises de plus que l’unité mobile actuelle, la totalité des personnes souffrant d’insuffisance rénale requérant des traitements sera traitée ici, dans la région», se réjouit le PDG du CIUSSS de la Capitale-Nationale, Michel Delamarre.

«Je me rappelle ici avec eux de nombreux échanges avec une famille de Saint-Siméon, dont le père pourra dorénavant recevoir ses traitements en région, plutôt qu’avoir à se rendre à Québec», ajoute la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Caroline Simard.

Gaétan Barrette en a profité pour visiter le bloc opératoire, l’unité de soins de courte durée et l’urgence. Il s’est dit très satisfait de l’avancement du projet depuis la première pelletée de terre de 2015.

«On est dans les temps, dans les budgets. C’est un projet qui aura coûté moins cher que ce qui était prévu. Et la qualité des locaux est plus qu’au rendez-vous», remarque-t-il.

«On passe de six à huit civières ici à l’urgence. Ce qui va nous permettre d’avoir, peut-être, un peu moins de clients dans les corridors. La configuration de l’urgence est très sécuritaire. On a toujours nos clients en visuel direct, soit dans la salle d’attente, ou en observation. Le poste de travail vitré va aussi améliorer grandement la confidentialité», décrit le chef de services des urgences de Charlevoix, Donald Caron.

D’ici l’ouverture en septembre, les employés se familiarisent avec les lieux. «Environ 140 personnes s’affairent présentement à préparer les espaces cliniques, simuler les processus de travail, installer et faire la mise en service des équipements médicaux, configurer les outils de travail. Pour vous donner une idée, de mai à juin, environ 450 personnes de l’hôpital seront formées», comptabilise Michel Delamarre.

Le coût global de la construction est évalué à 263 millions de dollars.