Le départ du chef Patrick Turcot du Fairmont Le Manoir Richelieu est arrivé pratiquement en même temps que l’annonce de la tenue du sommet du G7 dans le prestigieux hôtel. C’est Pierre-Laurence Valton-Simard qui aura la colossale tâche de nourrir les dignitaires lors de l’événement. «Ça n’a pas nécessairement influencé mon choix. Ce qui me fait venir dans Charlevoix c’est plus l’ensemble de l’œuvre et non pas le G7 en soi. Mais c’est sûr que ça va être très exigeant», avoue-t-il.

Il n’a pas encore pensé au menu qu’il servira. «Ça va dépendre de la demande du client, le style de restauration qu’il désire avoir. Après ça on va s’adapter. C’est le gouvernement du Canada qui filtre un peu les informations. Pour notre part, en ce moment, on en entend à peine parler, même à l’intérieur du Manoir», explique Pierre-Laurence Valton Simard.

Du côté de l’Aéroport de Charlevoix, une rencontre sur les installations est à venir.

«On va faire en sorte de maximiser, s’il y a des investissements du G7, des choses concrètes, qui ne pourront pas se faire évidemment pour un allongement de la piste d’ici l’année prochaine. Ça coûterait une dizaine de millions. Mais ce qu’on s’attend, le termac, de l’agrandir pour être capable d’accueillir probablement plusieurs aéronefs, parce que ça risque d’être l’aéroport de service, pas au niveau officiel. On ne verra pas Air Force One ici», mentionne le préfet de la MRC de Charlevoix-Est, Sylvain Tremblay.

«Il y aura une pratique à l’automne, au moins d’octobre probablement, qu’il y aura une simulation. Mais c’est encore tout à finaliser», avant le maire de Saint-Irénée, Pierre Boudreault.

Les pompiers de Saint-Irénée assureront une présence permanente lors de l’événement. «On a rencontré la GRC. Ils nous demandent d’avoir un camion incendie sur place 24 heures sur 24. On est en pourparlers un peu avec les fabricants de camions pour soit en louer un, ou avoir un démonstrateur. On est aussi en discussion avec La Malbaie pour les effectifs», énumère le maire.

Et autre installation qui sera réquisitionnée, le port-de-refuge de Cap-à-l’Aigle. Il sera utilisé pour ancrer les embarcations des différents organismes responsables de la sécurité, sans toutefois brimer les membres.