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Fredericton mise toujours sur les centres d’appel

Publié le 13 octobre 2017 à 15:35, modifié le 16 octobre 2017 à 21:11

Par: CIMTCHAU

On apprenait plus tôt cette semaine que le centre d’appel Sears d’Edmundston allait fermer ses portes. Quelques 125 personnes se retrouveront sans emploi. Malgré tout cette industrie est en pleine effervescence dans la province.

L’histoire se répète au centre Madawaska de Saint-Basile. La fermeture de Sears rappelle l’échec du centre d’appel Teletech ouvert en 2007, qui devait créer 350 emplois. «Ça a l’air normal, ça arrive toutes les années, il ouvrent un mois, deux mois, six mois et ça referme», partage un citoyen.

«Ce sont des projets créateurs d’emplois, c’est bon pour l’économie, mais la question à se poser c’est pourquoi ils ferment», questionne le président de la Chambre de commerce de la région d’Edmundston, Luc Michaud.

Dans les deux cas le gouvernement avait promis des sommes importantes aux entreprises. Le centre d’appel Sears n’a pas été ouvert assez longtemps pour toucher ses subventions. «Ils s’attendaient d’être en mauvaise posture, ils auraient peut-être pas dû ouvrir et faire perdre, au bout de quelques mois, 100 emplois. Je trouve ça un peu dommage pour ces gens-là», ajoute un passant.

Le gouvernement continue de croire qu’il faut continuer de développer des centres de services d’affaires. «Il y a 18 000 emplois au Nouveau-Brunswick dans ce secteur des centres de services. Dans notre région, il y en a qui fonctionnent très bien, souligne la ministre responsable d’Opportunités NB, Francine Landry.Il n’y a aucune raison pour laquelle les 350 employés qui travaillaient pour Sears Canada dans les centres de service ne trouveraient pas un nouvel emploi.»

 

L’industrie emploie 1 Néobrunswickois sur 20. Juste dans la dernière année, 1 300 emplois ont été annoncés dans le domaine, incluant ceux de Sears.«À Edmundston c’est reconnu comme une population qui est vraiment bilingue et ça a été prouvé dans le passé qu’ils sont bons pour ces emplois», ajoute M. Michaud.
Reste à voir s’il faudra encore attendre 8 ans avant qu’un projet important de centre d’appel voit le jour, au Madawaska.