Depuis juillet dernier, Julie Rivest cherche activement un logement à Baie-Saint-Paul. Logée dans ce petit studio, elle souhaite avoir davantage d’espaces pour son bien-être.

« J’ai des amis qui m’identifient sur les réseaux sociaux pour m’aider. Cette fois, j’ai un ami qui m’a transféré un courriel qu’il avait reçu », raconte-t-elle.

Elle tombe sur cette charmante petite maison à louer à un prix modeste. La femme est emballée. Dans ce premier courriel, l’individu se faisant passer pour le propriétaire lui demande ces informations générales.

« Après, dans un autre courriel, il me demande les deux premiers mois.  Au total, c’était un premier versement de 800$ pour le premier et un autre mois en cautionnement. C’est contre les droits du locataire », lance la dame.

Des doutes lui traversent donc l’esprit. Elle demande ainsi de visiter la maison avec la personne responsable.

« J’ai fait une recherche sur internet. J’ai vu qu’elle était à vendre et j’ai trouvé que les photos étaient pareilles », explique la citoyenne.

Elle se dirige ainsi vers la demeure et rencontre cette fois les réels propriétaires.

« Les gens étaient complètement ébahis. Ils ne savaient pas ce qui se passait », dit-elle.

Ses doutes sont maintenant réalité. Julie Rivest fait face à une arnaque qu’elle dénonce à l’agence Royal LePage. L’entreprise  affiche la propriété à vente situé dans le secteur de Saint-Placide.

« Je ne suis pas inquiet pour les gens de Charlevoix. Ma crainte, c’est pour les gens qui se font recruter en provenance de l’extérieur. Il y a énormément d’offres d’emploi dans la région », indique Mme Rivest.

Jointe par courriel, l’entreprise immobilière propose plusieurs trucs afin d’éviter ces pièges. Elle conseille notamment de réaliser ce genre de transaction sur un site sécurisé, de vérifier l’existence du propriétaire en faisant une recherche au registre foncier et de consulter des sites réputés en location.

Julie Rivest estime qu’il est important de connaître ses droits en tant que locataire. Elle garde toujours espoir afin de trouver la perle rare.

« Un bon propriétaire ne te demandera pas de marcher sur tes droits », croit Julie Rivest.