En février dernier, la chorégraphe et cinéaste bas-laurentienne a reçu un prix national de Rideau.  Ce dernier, en plus du rayonnement international du court-métrage « La Marée noire  », a donné le coup d’accélérateur à la tournée estivale. En plus de ce spectacle, elle présente « Êtres de Bois » mettant en lumière le déclin de la population du caribou forestier.

«On va faire référence à la disparition des caribous au Québec, il n’en reste pas beaucoup », débute Chantal Caron, la propriétaire et cinéaste de renoms.

Pour le représenter avec son panache, elle a été inspirée par le fleuve et le bois de mer.

« C’est une architecture en soi en soie naturelle incroyable c’est beau, je me suis dit que ça va être mon panache de Caribou », selon la chorégraphe de talent.

Par ailleurs, son ADN chorégraphique est toujours inspiré du cours d’eau et de ses conditions changeantes.

« Depuis toute petite que j’ai vécue au fleuve. « Les glaces, j’avais peur de mourir que ma maison parte sur les glaces hiver, l’eau du fleuve n’appuie notre maison », explique Chantal Caron.

Sa signature unique pique la curiosité au-delà de nos frontières.

« On a vraiment réussi à s’adapter à toutes les conditions, les pires au monde dans les tempêtes, on danse dans des conditions hivernales », précise la propriétaire de Fleuve Espace Danse.

Pour ses chorégraphies, elle s’appuie sur de solides danseuses qui aiment relever des défis.

« Ce n’est pas le monde qui est capable facilement de s’abandonner », lance Chantal Caron.

Chantal Caron a un nouveau coup de cœur, la Norvège, précisément,  les îles de Lofeten.

« J’ai dit à mon partenaire à mon mari, moi je veux venir mourir ici. Je choisis le nord avant le sud maintenant », termine la prolifique danseuse et chorégraphe.

Elle est présentement en postproduction d’un film qu’elle a tourné là-bas. Elle sera de passage dans la région pour présenter « La Marée noire » le 11 juillet au festival Archipel de Kamouraska.