Carleton-sur-Mer était festive dimanche après-midi. La table était mise pour accueillir les 142 athlètes qui achevaient leur long et difficile parcours.

« C’est magnifique. On a le beau temps qui apparait. On a les gens qui sont présents. On a une belle foule. Nos équipes locales performent super bien », affirme le porte-parole du Raid International Gaspésie 2029, Daniel Labillois.

Le Raid se veut un évènement rassembleur. Daniel Labillois et son équipe ont l’impression du devoir accompli.

« Les communautés ont vraiment embarqué. Je pense à Matapédia, Pointe-à-la-Croix, Listuguj, qui nous on fait une super belle cérémonie, je pense à Nouvelle hier, et aujourd’hui Carleton. Les gens se sont approprié l’évènement », explique fièrement Daniel Labillois.

« Ça a super bien été. La première journée on s’est perdu un petit peu, on a cherché, on a perdu du temps. Mais le reste du temps, ça a super bien été », admet le participant Yannick Fournier, à son arrivée.

« Hier, ça a été très difficile. Il a fait froid. Il y a eu beaucoup de pluie. L’an passé on a fait de l’hypothermie. Là, cette année, on a appris, on s’est protégé », de dire un autre participant à bout de souffle, Jonathan Fyfe.

Les coureurs ont eu droit à un accueil chaleureux à leur arrivée.

« Ça vient nous chercher au coeur. On vit au quotidien avec eux autres. On disait à la blague, on s’entraîne en cachette en soirée parce qu’on s’occupe de nos enfants le soir. Quand ils viennent nous voir on est vraiment content », ajoute Jonathan Fyfe, entouré de sa famille.

Au 300 km, la première position revient à Anthony Audet et Arnaud Mercier de Maria, qui ont complété le parcours en 22h39min.
Au 150 km, les gagnants sont Rémi Castilloux et Alex Clément, de Chandler, qui ont remporté les honneurs en 17h33min.

Cette finale est le dernier chapitre d’un ouvrage qui aura duré six ans.

« C’est comme si on avait fait un beau voyage de six ans. Là, on arrive. On va avoir des photos de voyage. Des beaux souvenirs. Et il y en aura d’autres voyages », explique Daniel Labillois.

« Le message qu’il faut retenir, c’est que quand on se met ensemble, un projet de fou, quand l’équipe veut, on peut faire des affaires pas mal folles! », conclut le porte-parole.