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Fermeture de route: des centaines de litres de lait jetés

Publié le 30 janvier 2019 à 12:27, modifié le 30 janvier 2019 à 17:31

Par: CIMTCHAU

Quand des tempêtes de neige frappent nos régions et que les routes sont impraticables, les producteurs laitiers se voient dans l’obligation de jeter des centaines de milliers de litres de lait qui ne peuvent être transportés à temps.

Lors de la dernière tempête de neige dans l’Est-du-Québec, le 20 janvier, les producteurs laitiers ont dû jeter 378 000 litres de lait puisque l’autoroute 20 était fermée entre Lévis et Rivière-du-Loup. Chaque jour, des camions transportent du lait entre les fermes et l’usine de transformation située à Saint-Hyacinthe. Si les camions ne peuvent effectuer le trajet, le lait étant une denrée périssable, il doit alors être jeté. «Ça parait énorme quand on achète 2-3 litres au magasin, comparé à 378 000 litres de lait, mais vu la production québécoise, ce n’est quand même pas un gros volume. On parle de 0.59% de la production d’une semaine.» explique le président du syndicat des producteurs laitiers du Bas-Saint-Laurent, Gabriel Belzile.

Il y a plusieurs années, plusieurs usines de transformations étaient réparties à travers la province. Le milieu a connu une restructuration majeure qui a eu pour effet d’en garder une seule, celle de Saint-Hyacinthe. Aujourd’hui, les producteurs laitiers cherchent des solutions à ce problème, mais la solution miracle n’a pas encore été trouvée. «Ça reviendrait plus cher d’avoir un point de rassemblement du lait ou de faire transformer un surplus par une fromagerie locale que de dire là on le jette.» ajoute-t-il.

Lorsque des situations semblables surviennent, les producteurs laitiers reçoivent une compensation financière équivalente à leur perte, payée par l’ensemble des producteurs, moyennant des frais sur le litre de lait. «Le producteur a l’odieux d’être obligé d’envoyer son lait dans la fosse en arrière de la grange. Ce n’est pas de bonne volonté qu’il le fait, c’est vraiment par obligation. Mais c’est ça il est compenser le producteur.» de dire Gabriel Belzile. Cette entraide a débuté après la crise du verglas. À l’époque, certains producteurs québécois n’avaient pas pu livrer leur lait pendant plusieurs jours.