Exhibitionnisme et leurre d’enfants : Éric Plourde écope de deux ans et un jour d’emprisonnement
Publié le 20 janvier 2025 à 16:10, modifié le 20 janvier 2025 à 21:26
Par: Mylene Thomas
Un homme de 44 ans qui faisait face à la justice pour exhibitionnisme et leurre d’enfant, a reçu sa peine cet après-midi à Edmundston. Éric Plourde devra purger deux ans et un jour dans un pénitencier.
La sentence est tombée lundi après-midi à la Cour provinciale d’Edmundston. Dans sa décision la juge Nicole Angers a parlé de crimes répugnants et que l’accusé en paye les conséquences aujourd’hui. Éric Plourde restera pendant 24 mois et un jour derrière les barreaux dans un pénitencier fédéral et il sera également inscrit au registre des délinquants sexuels; 10 ans pour deux des chefs d’accusation et 20 ans pour les deux autres.
Pour sa décision, la juge a pris en compte les facteurs aggravants comme la dénonciation des gestes ou encore l’abus de personnes âgées de moins de 16 ans.
On le rappelle, au moment des plaintes déposées, Éric Plourde avait plaidé non coupable, mais ne voulant pas subir un procès il avait alors plaidé coupable pour les quatre chefs d’accusations pesant contre lui, soit deux pour avoir transmis du matériel sexuellement explicite et aussi d’être entré en communication avec deux personnes âgées de moins de 18 ans. Les faits reprochés seraient survenus entre juin et août 2022 dans la région d’Edmundston.
Ce matin, la couronne et la défense se sont accordées sur la peine réclamée dans cette affaire soit une peine d’emprisonnement dans un pénitencier fédéral de 24 mois plus un jour, qui se justifie par la vulnérabilité des victimes, mais aussi le fait que l’homme a déjà eu des antécédents avec la Justice. Éric Plourde est interdit de rentrer en contact avec les victimes et autres personnes d’âge mineur. Il devra aussi respecter plusieurs interdictions comme celle de se trouver à moins de 500 mètres du domicile et de l’école des victimes, de rentrer en contact avec l’une d’elles, ou encore d’utiliser les applications de réseaux sociaux.
Selon nos informations, les proches des victimes affirment être quand même satisfaits de la peine imposée. L’avocat de la Défense était absent lors de la décision et la Couronne n’a pas souhaité commenter ce dossier.