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Étude des lacs à Saint-Hubert: Du positif et du négatif

Publié le 13 décembre 2024 à 17:45, modifié le 16 décembre 2024 à 16:06

Par: Jasmin Guillemette

Des tests d’échantillonnage ont été réalisés l’été dernier sur 10 plans d’eau. L’organisme des bassins versants du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent a dévoilé les résultats de son étude. Une eutrophisation de deux lacs à Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup est observée.

 

Les lacs de la Grande-Fourche et Saint-Hubert ont évité le pire. L’absence de moules zébrées amène un soupir de soulagement dans la municipalité.

« On est chanceux, les résultats montrent qu’on n’aurait pas de moules zébrées dans notre lac, mais on sait que le lac Témiscouata, c’est vraiment un fléau. On espère que notre lac va rester préservé », explique le président de l’Association des riverains du lac de la Grande-Fourche, Vallier Potvin.

« La réglementation qu’on a mise en place en 2023 a porté ses fruits. Présentement, on n’a pas encore de présence de moules zébrées. Ça a été confirmé par le rapport qui a été déposé hier. On est très fière de ça », mentionne la mairesse de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup.

L’organisme des bassins versants signale toutefois une mauvaise santé des deux lacs en raison d’une phase d’eutrophisation, une étape dans laquelle l’enrichissement des nutriments affecte le lac. Dans ce cas-ci, la présence d’azote.

« L’emphase a été portée sur l’azote. La concentration d’azote est plus élevée qu’on s’attendait. Est-ce qu’on est surpris? Non, parce qu’on a vu quand même avec les années une détérioration. On le voyait venir à l’œil nu », aborde la présidente l’Association des riverains du lac Saint-Hubert, Arlette Thibault

« On va avoir un appauvrissement de la biodiversité. On va avoir des problématiques liées à la pêche notamment, des problèmes qui peuvent aller au pire c’est-à-dire des problèmes de santé publique », souligne un chargé de projet de l’Organisme des bassins versants du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent, Julien Vasseur.

Les deux associations des riverains et la municipalité comptent faire le nécessaire.

« Il va falloir agir.  On nous a dit que c’était réversible comme situation jusqu’à un certain point », ajoute Mme Thibault.

« Il faut que tout le monde fasse sa part. Je ne m’attends pas à ce que d’ici dix ans que le lac soit revenu flambant neuf. Avant de quitter ce monde, j’aimerais vraiment voir s’il a une prise en charge de tous les riverains. Un lac, ça ne se remplace pas », développe M. Potvin.

« S’il faut mettre en place des réglementations pour aider encore mieux à favoriser la santé de nos lacs, on va le faire », termine la mairesse de la municipalité.

L’organisme des bassins versants continuera d’être impliqué dans le dossier. Il présentera un plan d’action au début de la prochaine année.