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Nouvelles

Fin du lock-out au site Red Pine

Publié le 28 juillet 2020 à 11:41, modifié le 30 juillet 2020 à 12:15

Par: CIMTCHAU

Le lock-out est enfin terminé pour les 23 employés syndiqués du site d’enfouissement Red Pine, à Allardville. En arrêt de travail depuis février, les travailleurs ont voté mardi soir avec une majorité écrasante en faveur de l’entente de principe conclue avec leur employeur.

La soirée a été longue pour les 23 employés syndiqués qui devaient se prononcer sur l’entente de principe.

«L’entente de principe a été acceptée à une forte majorité. C’est ça l’important et on est satisfait», déclare le président de la cellule 4193 du Syndicat canadien de la fonction publique, Serge Plourde.

Les employés habituels du site d’enfouissement pourront reprendre leur poste le 4 août. En arrêt de travail depuis plus de cinq mois, un seul mot peut décrire leur état d’âme : «soulagement».

«C’est un changement vie. C’est tout nouveau pour nous autres. On dirait qu’on recommence.»

«Je suis bien content de la tournure des choses. C’est un bon contrat et on va retourner au travail la tête haute.»

«Ça a été long. On a appris beaucoup d’affaires. Tu vis des émotions.»

Les travailleurs anticipent les relations qu’ils auront avec leur employeur, la Commission des services régionaux Chaleur.

«Il va falloir s’adapter. Selon moi oui. On n’a pas le choix de devoir travailler en équipe.»

«Ça va être un peu difficile au début, c’est normal. Après ça 5 mois et demi, on n’a pas vraiment eu de communications avec eux autres. Il va falloir qu’on s’adapte.»

«C’est supposé d’être entrepris avec respect oui. Envers les deux. Employeur et employés. Il devrait y avoir un respect d’établi.»

Pendant le lock-out, plusieurs employés étaient indignés par les tactiques de la partie patronale, qui demeurait silencieuse. Les négociations ont seulement repris à la mi-juillet, lorsqu’elle a accepté de faire des compromis sur les points en litige.

«Un des enjeux que le syndicat tenait vraiment, c’était les activités syndicales. L’employeur l’a enlevé de la table des négociations, alors ça a permis de faire avancer les choses», explique Serge Plourde.

Les congés maladie étaient aussi un point central dans les négociations. «C’était des demandes de papiers médicaux par l’employeur. On a proposé un article et les deux côtés sont satisfaits pour redresser la situation», ajoute-t-il.

La nouvelle convention collective prendra fin en 2022. Il n’a pas été possible de recueillir les commentaires de la Commission des services régionaux Chaleur.