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Engouement pour les sapins de Noël naturels

Publié le 29 octobre 2021 à 13:53, modifié le 29 octobre 2021 à 13:53

Par: CIMTCHAU

La demande en sapins de Noël naturels augmente d’année en année au pays. Selon un cultivateur de la Péninsule acadienne, cette croissance s’explique par la pénurie du sapin aux États-Unis.

Depuis plus de trois ans, Gilles Roussel observe une forte croissance de la demande de sapins de Noël. Le marché américain demeure le principal acheteur de sa production.

« C’est en raison des États-Unis puisqu’il semble qu’ils ont de la difficulté avec leurs arbres selon mes informations. Il y en a qui dit qu’aux États-Unis, la chaleur avait un impact sur les arbres. Je ne peux pas affirmer ça vraiment de mon côté. Par conséquent, ils sont revenus acheter nos sapins au Nouveau-Brunswick et au pays », indique Gilles Roussel, producteur de sapins de Noël à Paquetville.

Il avoue que plusieurs producteurs n’étaient pas préparés à une telle hausse de la demande.

« Avant, il fallait que l’on réduise notre culture, car on n’avait pas de marché. On n’était pas préparé pour cette vague. Depuis trois ans, la demande est vraiment bonne, mais il est tard de notre côté » a mentionné Gilles Roussel.

Les dirigeants d’entreprise familiale expliquent qu’ils auraient pu vendre encore plus de sapins de Noël s’ils n’avaient pas réduit leur production.

« C’est difficile à dire, car tous les producteurs sont d’accord pour dire que s’ils avaient des sapins supplémentaires, on pourrait probablement vendre 10 000 à 20 000 arbres supplémentaires », explique Annie Pallot.

« On ne le sait pas si ça va durer longtemps, peut-être environ avec une période de dix ans, on serait bon, mais par la suite on ne le sait comment le tout va se déterminer. Si on l’avait su quatre ans auparavant, on se serait mieux préparé qu’aujourd’hui. Présentement, on prend de l’expansion, mais on est directement dans la vague montante, c’est pour cette raison qu’on éprouve de la difficulté », ajoute son père.

Pour l’instant, on poursuit la plantation sans pour autant connaître la fluctuation de la demande.

« On plante chaque année. On plante environ 5000 à 10 000 arbres par année pour combler la demande à long terme », note Annie Pallot.

« À la grandeur du Canada, partout où tu te rends, les arbres se vendent rapidement », soutient Gilles Roussel.

Gilles Roussel souhaiterait le retour d’une association qui regrouperait les producteurs de sapins afin d’assurer une meilleure prévisibilité dans l’industrie.

« Ça serait mieux ! On avait une association dans le passé, mais lorsque le marché du sapin de Noël est tombé, tout est tombé. Une association vous aiderait certainement ? Ça nous tiendrait plus au courant. »

Malgré cette augmentation de la demande, l’entreprise confirme qu’il va y avoir des sapins en vente pour le marché local.